Marie Paquette adore la peinture comme l’écriture

  • Publié le 14 mars 2025 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
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L’autrice Marie Paquette, originaire de Nominingue, outre l’écriture de romans, savoure la peinture depuis des années. C’est en fait une face peu moins connue de l’artiste installée à Mont-Blanc.

Native de Nominingue, Marie Paquette fait ses études l’École Normale de Mont-Laurier puis à lUQAH (Université du Québec à Hull) où elle obtient un baccalauréat en enseignement élémentaire et préscolaire. Elle enseigne durant 20 ans à Nominingue et 10 ans à LAnnonciation (Rivière-Rouge) avant de prendre sa retraite en 1997 à l’âge de 55 ans. Cest en 2011 quelle publie à compte dauteur son autobiographie, Les deux vies de Marie, avant dentreprendre la rédaction de son premier roman, La Villa des mésanges qui voit le jour en 2015 et voit son dernier, Sur les rives du lac Tranquille, paru il y a quelques mois.

Maintenant, parlons peinture

« Je peins depuis plus de 20 ans. J’ai fait beaucoup de peinture pour faire des cadeaux aux enfants et petits-enfants, notamment sur le support de bois, puis j’ai transféré vers l’acrylique sur toile, indique Mme Paquette. En fait, j’ai peint au moins une toile des pays que j’ai visités avec mon mari, qui a pris les photos, une quarantaine.»

L’autrice raconte avoir décroché des prix avec ses toiles au cours des années. Elle en est fière. « J’ai gagné un prix, le Coup de cœur du public à la bibliothèque de Lac-Supérieur, un 1er prix en 2013 et au 2e prix dans ces eaux-là », souligne celle qui compte beaucoup d’adeptes de ses romans. 

« On me reconnaît aussi pour mes livres dont je peins les couvertures », ajoute-t-elle.

« Me rendre utile »

Marie Paquette, à la question si elle sort le chevalet sur le balcon de la maison pour peindre au quotidien la nature à son ouvrage, répond que c’est très rare. En fait, elle a fait l’exercice à deux reprises, elle qui préfère peindre dans son atelier.

Malgré tout, les couleurs qu’elle aime, le bleu, le vert et un peu le turquoise, sont quand même scotchés au spectacle de la nature.

« Quand même, ça m’est arrivé de peindre à l’extérieur alors qu’au début, je suivais des cours de peinture avec Linda Paquette de Val-des-Lacs. »

Pourquoi, après l’éducation, Mme Paquette se tourne-t-elle vers la peinture?

« À ma retraite, j’ai commencé à faire des activités afin de me « rendre utile », si je peux dire, lance-t-elle en riant. J’ai touché au piano, suivi des cours, mais je ne veux pas en parler, ça n’a pas été comme je le souhaitais. J’ai même fait de la danse en ligne! C’est vers cette époque que quelqu’un m’a dit :  » Tu ne peins pas, Marie? « . J’ai répondu non, mais dans ma tête ça a fait comme un déclic et amené une question :  » Essaie donc, tu verras « . Finalement, j’ai adoré et c’est devenu une belle passion. »

La peinture comme la vie

Au début, comme mentionné plus haut, Mme Paquette peint pour les plus petits de la famille, des objets du quotidien et des natures mortes.

« J’apportais les petits-enfants dans mes ateliers de peinture », ajoute-t-elle .

Marie Paquette estime avoir fait le tour de la peinture, bien qu’elle s’y met de temps à autre, notamment pour illustrer ses couvertures de livres, mais ce n’est plus sa passion actuelle. L’écriture a pris de dessus et la peinture n’est pas passée, mais, la vie, c’est comme un roman. La vie est aussi un chevalet qui ne demande qu’à voir un canevas à peindre, peindre la vie, une symbiose quoi.

« Moi, je suis en admiration devant l’œuvre de Michel Desmarais. Mais on me dit que mon style est de l’impressionnisme. Et d’ailleurs, moi, j’aime Claude Monet », souligne-t-elle.

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