Les Gardiens du patrimoine confiants en l’avenir du CIRPAL

  • Publié le 3 janv. 2023 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 3 minutes
@L:Les Gardiens du patrimoine archéologique des Hautes-Laurentides (GPAH-L) ne font pas les manchettes régulièrement, et ce n’est pas qu’ils chôment, loin de là. L’info tenait à une mise à jour des projets de l’organisme et ce qui se présente pour 2025.

@C:Ronald McGregor | rmcgregor@medialo.ca

@R:L’un des aspects les plus importants des Gardiens, demeure, outre les fouilles, la gouvernance du Centre d’Interprétation et de Recherches sur le Patrimoine Archéologique des Laurentides (le CIRPAL, situé au 2169, Chemin-du-Tour-du-lac, à Nominingue), basé au cœur du noyau villageois de Nominingue depuis quelques années déjà.
Cet été, les visiteurs du centre pourront admirer l’exposition, Transportons-nous au temps des hôtels, de Nominingue, et qui débute le 27 juin, à l’ouverture du centre. L'événement réalisé conjointement avec la Société du Patrimoine de Nominingue (SPN), est la 3e exposition au CIRPAL après celle du Baron d’Halewyn et Sur le chemin des meules. Les Gardiens auront de nouveaux présentoirs et plus encore. L’an passé, plus de 600 personnes sont passées au centre.

Autre nouveauté, des codes QR pour une meilleure animation vidéo du CIRPAL. 
« Combiné à tout ça, on a ouvert un espace, en tassant des trucs de la préhistoire, et autres, pour laisser une place à l’exposition temporaire sur les hôtels. Ce qui veut dire qu’il y a trois volets au CIRPAL, des volets historiques: la période de la colonisation, la période de contacts européens et la paléohistoire », précise Sylvain Généreux, cofondateur des GPAH-L. Ce qui est fascinant avec l’exposition, c’est que le CIRPAL se loge dans un hôtel qui est abordé dans le corpus de l’exposition à venir.

@ST:D’autres fouilles
@R:Sylvie Constantin est la cofondatrice des GPAH-L, sa présidente et la coordonnatrice des opérations. Elle remarque que les Gardiens seront occupés au cours des prochaines, car, outre la préparation du CIRPAL, d’autres ouvrages se profilent.
« Toujours avec l’Université Laval et de ses étudiants qui se joignent à nous, dès la première semaine de juillet nous avons des fouilles encore au Grand lac Nominingue, toujours en lien avec la Première Nation Anishinabeg de Kitigan Zibi. Nous allons aussi faire deux inventaires à deux endroits différents, mais à Nominingue », dit-elle.
À cela, Sylvain Généreux bonifie avec la poursuite, pour une 2e année, d’expérimentation culinaire avec les autochtones, dans des poteries, comme celles trouvées au lac Nominingue, afin d’analyser les lipides dans les croûtes de cuisson. Littéralement un plus à saveur scientifique.

« Mais là, ajoute-t-il, quelle grosse semaine! Nous venons de tourner un documentaire qui verra le jour vers la fin de l’année ou début de 2026. Sans l’ombre d’un doute, c'est une superbe promotion pour ce qu'on fait. »
Puis, la conversation revient sur les fouilles.

@ST:Une rigueur respectée
@R:C’est de rigueur, tous les artefacts trouvés lors des fouilles sont soumis à des études. Ce n’est pas nécessairement les nouveaux trésors qui sont donc exposés.
« Tu vois, l’an dernier nous avons fait une belle découverte: un chien de fusil de traite, des perles minuscules, presque invisibles dans le sol, des os travaillés aussi. Mais tout est à l’étude présentement. Nous avons donc en expo des trucs de 2021-2023, généralement. Les autres découverts en 2024-2025 vont suivre d’ici quelques années, mais de belles choses seront annoncées l’an prochain. Écoutez, ça ne fait pas 10 ans pour rien que l’on travaille au même endroit avec l’Université Laval », explique M. Généreux. « Le site est encore extraordinaire pour les Laurentides. On est dans la continuité et l’on trouve encore de beaux artefacts. À chaque découverte, ça nous permet de mieux comprendre l’occupation du territoire. »

@ST:La Grande traite
@R:Pas le choix que de demander aux Gardiens si la populaire Grande traite culturelle des gosseux, conteurs et patenteux revient en 2025. La réponse est non.
« La Grande traite, c’est terminé. Pas parce que ça ne marchait pas, mais on est fatigué », déplore M. Généreux. Pas difficile à croire puisque l’événement se déroulait en même temps que les fouilles et la gouvernance du CIRPAL.
Bref, Sylvain Généreux et Sylvie Constantin reconnaissent en conclusion que, toujours, quelque chose se pointe pour les GPAH-L afin de les tenir occupés et toujours vivants.

@Ci:« À chaque découverte, ça nous permet de mieux comprendre l’occupation du territoire. »
@Csi:-Sylvain Généreux
@L:Les Gardiens du patrimoine archéologique des Hautes-Laurentides (GPAH-L) ne font pas les manchettes régulièrement, et ce n’est pas qu’ils chôment, loin de là. L’info tenait à une mise à jour des projets de l’organisme et ce qui se présente pour 2025. @C:Ronald McGregor | rmcgregor@medialo.ca @R:L’un des aspects les plus importants des Gardiens, demeure, outre les fouilles, la gouvernance du Centre d’Interprétation et de Recherches sur le Patrimoine Archéologique des Laurentides (le CIRPAL, situé au 2169, Chemin-du-Tour-du-lac, à Nominingue), basé au cœur du noyau villageois de Nominingue depuis quelques années déjà. Cet été, les visiteurs du centre pourront admirer l’exposition, Transportons-nous au temps des hôtels, de Nominingue, et qui débute le 27 juin, à l’ouverture du centre. L’événement réalisé conjointement avec la Société du Patrimoine de Nominingue (SPN), est la 3e exposition au CIRPAL après celle du Baron d’Halewyn et Sur le chemin des meules. Les Gardiens auront de nouveaux présentoirs et plus encore. L’an passé, plus de 600 personnes sont passées au centre. Autre nouveauté, des codes QR pour une meilleure animation vidéo du CIRPAL. « Combiné à tout ça, on a ouvert un espace, en tassant des trucs de la préhistoire, et autres, pour laisser une place à l’exposition temporaire sur les hôtels. Ce qui veut dire qu’il y a trois volets au CIRPAL, des volets historiques: la période de la colonisation, la période de contacts européens et la paléohistoire », précise Sylvain Généreux, cofondateur des GPAH-L. Ce qui est fascinant avec l’exposition, c’est que le CIRPAL se loge dans un hôtel qui est abordé dans le corpus de l’exposition à venir. @ST:D’autres fouilles @R:Sylvie Constantin est la cofondatrice des GPAH-L, sa présidente et la coordonnatrice des opérations. Elle remarque que les Gardiens seront occupés au cours des prochaines, car, outre la préparation du CIRPAL, d’autres ouvrages se profilent. « Toujours avec l’Université Laval et de ses étudiants qui se joignent à nous, dès la première semaine de juillet nous avons des fouilles encore au Grand lac Nominingue, toujours en lien avec la Première Nation Anishinabeg de Kitigan Zibi. Nous allons aussi faire deux inventaires à deux endroits différents, mais à Nominingue », dit-elle. À cela, Sylvain Généreux bonifie avec la poursuite, pour une 2e année, d’expérimentation culinaire avec les autochtones, dans des poteries, comme celles trouvées au lac Nominingue, afin d’analyser les lipides dans les croûtes de cuisson. Littéralement un plus à saveur scientifique. « Mais là, ajoute-t-il, quelle grosse semaine! Nous venons de tourner un documentaire qui verra le jour vers la fin de l’année ou début de 2026. Sans l’ombre d’un doute, c’est une superbe promotion pour ce qu’on fait. » Puis, la conversation revient sur les fouilles. @ST:Une rigueur respectée @R:C’est de rigueur, tous les artefacts trouvés lors des fouilles sont soumis à des études. Ce n’est pas nécessairement les nouveaux trésors qui sont donc exposés. « Tu vois, l’an dernier nous avons fait une belle découverte: un chien de fusil de traite, des perles minuscules, presque invisibles dans le sol, des os travaillés aussi. Mais tout est à l’étude présentement. Nous avons donc en expo des trucs de 2021-2023, généralement. Les autres découverts en 2024-2025 vont suivre d’ici quelques années, mais de belles choses seront annoncées l’an prochain. Écoutez, ça ne fait pas 10 ans pour rien que l’on travaille au même endroit avec l’Université Laval », explique M. Généreux. « Le site est encore extraordinaire pour les Laurentides. On est dans la continuité et l’on trouve encore de beaux artefacts. À chaque découverte, ça nous permet de mieux comprendre l’occupation du territoire. » @ST:La Grande traite @R:Pas le choix que de demander aux Gardiens si la populaire Grande traite culturelle des gosseux, conteurs et patenteux revient en 2025. La réponse est non. « La Grande traite, c’est terminé. Pas parce que ça ne marchait pas, mais on est fatigué », déplore M. Généreux. Pas difficile à croire puisque l’événement se déroulait en même temps que les fouilles et la gouvernance du CIRPAL. Bref, Sylvain Généreux et Sylvie Constantin reconnaissent en conclusion que, toujours, quelque chose se pointe pour les GPAH-L afin de les tenir occupés et toujours vivants. @Ci:« À chaque découverte, ça nous permet de mieux comprendre l’occupation du territoire. » @Csi:-Sylvain Généreux

Le Centre d’interprétation et de recherches sur le patrimoine des Laurentides (CIRPAL) a connu un succès dès son ouverture le 1er juillet à Nominingue. Voici un retour sur les quatre premiers mois avec l’un des fondateurs des Gardiens du patrimoine archéologique des Hautes-Laurentides, Sylvain Généreux.
Le centre a fermé ses portes en octobre et l’heure est au bilan. De toute évidence, parce qu’il s’avère unique dans les Hautes-Laurentides, ce centre d’interprétation est le miroir et la mémoire de la culture régionale. C’est pourquoi le succès de ce local s’avère important pour les Gardiens.

Pour y arriver, la cellule qui compose l’organisme a peiné pour attirer les gens. « On a installé des annonces sur le bord de la piste cyclable entre autres, à la gare et en fin de compte, on a accueilli plus ou moins 800 visiteurs », se réjouit Sylvain Généreux.

Le Gardien souligne que ce n’est pas un musée comme tel, mais vraiment un centre « d’interprétation où l’on interprète le patrimoine ».

« Quand les gens entrent au centre, on leur explique ce qu’ils verront, car on réalise que, souvent, puisque les gens regardent des objets comme dans un musée, ils sortent en se disant qu’ils ont vu de belles haches, de belles roches, des trucs du genre, mais ce n’est pas le but de notre mission ».

En effet, qui visite le centre situé au 2169, chemin Tour-du-Lac, à Nominingue, n’hésite pas à poser des questions. Cette méthode de présentation des objets exposés explique pourquoi à l’accueil on demande aux visiteurs combien de temps ils vont consacrer à la visite. Elle sera ainsi adaptée selon le besoin.

« Des fois j’avoue que j’avais l’impression de tenir les visiteurs en otage tellement on leur offrait de l’information », confie en riant le Gardien. « Tu vois, au départ on se demandait s’il y aurait du monde au centre, si les gens allaient se déplacer jusqu’à Nominingue. Aux résultats de ces premiers mois, je crois que l’on a rempli notre mission. Il faut dire que d’être près d’un pôle touristique comme la piste cyclable, la gare, qui a d’ailleurs fait un travail remarquable pour la promotion du CIRPAL, ça aide », explique Sylvain Généreux.

La promotion, c’est important

C’est par le bouche-à-oreille que la meilleure publicité a vu le jour, croit le Gardien. Certes, mais ça n’explique pas pourquoi certains visiteurs sont venus d’aussi loin que l’Europe et l’Afrique, et à plus petite échelle, des gens de la région de Tremblant et la Lièvre. Sur quatre mois, c’est remarquable.

« Il est bien situé quand même, en plus d’être face au petit restaurant où j’ai vu parfois des gens se lever de la terrasse et traverser la rue pour nous visiter », remarque Sylvain Généreux.

Pour 2023, les Gardiens du patrimoine archéologique prévoient revoir l’affichage du centre afin d’attirer plus de visiteurs. M. Généreux croit qu’un certain angle de l’affiche actuelle n’est pas au point. À l’ouverture, en juin, c’est directement sur le bâtiment que l’on verra CIRPAL écrit en grand.

« Cet été on avait des trucs sur le balcon et l’on a bonifié ça au cours de l’été, mais on va faire mieux », indique le Gardien.

Hommage à un pionnier

Sylvain Généreux et Sylvie Constantin planchent depuis un certain temps sur la saison 2023 (en plus des fouilles!). On parle d’une nouvelle exposition.

« Certains objets seront encore là, poursuit M. Généreux, mais nous allons changer beaucoup d’artefacts, car nous en avons beaucoup. Et l’on aura un punch cet été en soulignant un pionnier de Nominingue, un personnage marquant, le baron français Joseph d’Halewyn, un grand ami du curé Labelle. Nous avons un contact dans la famille, sa petite-fille, qui va nous remettre des objets lui ayant appartenu, ainsi que ses livres. Une grande découverte assurée pour plusieurs personnes. »

Une autre activité liée à ce baron est à prévoir, mais ça, seul le temps dira en quoi elle consiste.

Articles les plus consultés

Gilles Sauvé, Louis Duquette, Dorothée Chang, Sylvain Tanguay, Christian Le Jossec, Patrice Clérouin, Raffaele Freddi, Frédéric Broué, Marc Koran, Annie Lajoie, Marianne Laliberté et Simon Lafrenière.

Photo gracieuseté
Actualités

Un nouveau projet résidentiel d’envergure à Sainte-Agathe

Carl Labrosse et Yves Provost / Photo: Médialo – Patrice Francoeur
Actualités

Atteint de sclérose en plaques, il réalise un de ses rêves

Yves Provost est atteint de sclérose en plaques depuis plusieurs années. Il a réalisé le samedi 7 juin un de ses plus grands rêves, monter à bord d’un hélicoptère et survoler les serres Arundel, l’entreprise familiale.
Photo: Médialo / Patrice Francoeur
Actualités

sEb, l’artisan culinaire reçoit sa plaque Michelin

C’est sous un soleil de plomb le 4 juin que Sébastien Houle a reçu la fameuse plaque Restaurant recommandé du Guide Michelin.