Erik Guay intronisé

  • Publié le 3 nov. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Davide Buscemi

Le 2 novembre, notre skieur laurentien Érik Guay a été intronisé au 31e Gala d’intronisation au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec. Il a été honoré tout comme ses camarades Georges Saint-Pierre, Martin St-Louis, l’entraîneur-chef du CH, le nageur Benoit Huot et la joueuse de hockey Charline Labonté. Ceci pour l’ensemble de leur contribution au sport provincial et national.
L’ancien skieur Erik Guay a porté les couleurs canadiennes avec brio et bravoure. Dans le domaine du ski alpin, il a remporté deux titres de champion du monde. Le premier en descente à Garmisch-Partenkirchen (2011, Allemagne) et le second en super G (mélange de descente et de slalom géant) à Saint-Moritz (2017, Suisse). Un palmarès qui fait de lui le meilleur skieur canadien de toute l’histoire. Ni plus ni moins.

Depuis sa retraite en 2018, ce dernier n’a pas eu le temps de se reposer. Entre ses activités à la ferme (poules, wapitis) et les jeunes skieurs de Tremblant dont il s’occupe, il a passé aussi beaucoup de son temps à batailler pour faire revenir la crème de la crème du ski au Québec.

Court entretien avec l’athlète:

Ça représente quoi pour vous cette intronisation ?

C’est un honneur que j’accepte avec beaucoup d’humilité et de fierté. Beaucoup de grands Québecois sont passés devant moi. Et, cette année, il y a cette belle cuvée avec des gens de ma génération que j’ai suivi toute ma carrière.

« Hâte de voir nos jeunes athlètes performer ! »

Depuis 2018, faire revenir la compétition de ski internationale au Québec a-t-elle été une occupation à plein temps ?

Peut-être pas à plein temps mais je m’y suis impliqué dès ma retraite. Ça m’a pris beaucoup de travail de faire revenir une compétition officielle de ski chez nous. J’en suis, en tout cas, très fier et j’ai hâte de voir à quel point ça va inspirer nos jeunes athlètes et les voir performer !

Dans les 20 ou 30 années à venir, comment voyez-vous votre vie professionnelle ? Celle d’un ambassadeur du ski canadien et d’un mentor auprès de la jeunesse ?

Oui, je vais être impliqué dans le sport. Mes enfants aussi. L’objectif, c’est premièrement, d’avoir la coupe du monde de ski à Tremblant ; deuxièmement, d’avoir des Québécois qui gagnent à la maison. On en a la capacité. On a déjà des champions et des championnes comme Valérie Grenier qui est bien placée. Elle pourrait surprendre très rapidement et il y a d’autres jeunes espoirs qui s’en viennent.

Les hautes montagnes sont dans l’Ouest canadien. Pourtant, il y a plus de skieurs (alpins) à l’est du Canada. Pour quelle raison ?

Je confirme ! Si on regarde le bassin de skieurs potentiels ici dans les Laurentides, on a Montréal qui n’est pas loin. Et Ottawa. Ce sont des ensembles métropolitains très proches. Lake Louise, par exemple, est à deux heures de route de Calgary qui est un centre urbain plus petit que Montréal. Ça explique le plus petit nombre de skieurs.

Et pour le monde professionnel, ça prend de l’argent pour faire des champions. Les budgets, au Canada, sont inférieurs à ceux de la France, de l’Autriche, de la Suisse. Mais pour avoir de l’argent, ça prend des champions. C’est comme la poule et l’œuf…

 

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