10 km de sentiers fraîchement tracés
Belle Neige se lance dans le vélo de montagne
Depuis quelques années déjà, le centre de ski Belle Neige à Val-Morin tente d’offrir plus que du ski. En 2020, il fait le pari de se développer dans un nouveau créneau: le vélo de montagne.
Aux yeux de Nicolas Vallières, directeur général de Belle Neige, il était logique pour l’entreprise d’emprunter cette avenue, étant donné que la montagne offre un terrain parfait pour ce sport. « Comme on offre déjà du ski hors-piste, c’est facile de récupérer ça et de l’adapter pour le vélo de montagne », dit-il.
De plus, les cyclistes de montagne pratiquent ce sport de mai à octobre, ce qui permettra au centre de rester en activité durant l’été et de combler ses temps morts. Le Ciné-Parc s’était déjà ajouté l’année dernière, mais le vélo de montagne permet une bien plus grande période d’activité.
Au total, ce sont 10 km de sentiers qui ont été tracés par Frédéric Belval, un fanatique de vélo de montagne bien connu entre Saint-Jérôme et Mont-Tremblant. Celui-ci va chaque année en Colombie-Britannique en « pèlerinage » de vélo de montagne, et ses expériences là-bas en ont fait un véritable expert dans la création de sentiers, selon Nicolas Vallières.
Pour tous les goûts
Afin d’inaugurer en grande pompe ses nouveaux sentiers, le centre Belle Neige tiendra un événement portes ouvertes (ou plutôt pentes ouvertes, dans ce cas-ci) le samedi 12 septembre. Tous les amateurs de vélo de montagne pourront venir y découvrir les nouvelles pistes. Le directeur général de Belle Neige croit que chacun pourra y trouver son compte, peu importe son calibre.
« Nos pistes sont de difficulté allant de débutant à expert, soutient-il. Notre créneau est familial, donc, dans la même piste, on offrira des modules pour les experts, mais les débutants pourront passer à côté s’ils le souhaitent. »
Du développement en vue
Si 10 km de sentiers en pleine nature est déjà un bon réseau, Nicolas Vallières assure que Belle Neige ne s’arrêtera pas là. L’entreprise a une vision sur plusieurs années, au cours desquelles elle entend rajouter des sentiers et même accueillir des compétitions, et ce, dès que possible.
Le directeur général croit que ce développement de la montagne arrive à un bon moment, car le vélo de montagne est un sport qui gagne de plus en plus d’adeptes chez la jeune génération. « On a la chance en plus d’avoir un fort bassin dans la région, tant à Val-David que vers Saint-Sauveur, on pense que ça va aider à nous mettre rapidement sur la carte », affirme-t-il.
Il ajoute qu’alors que ce sport gagne en popularité, beaucoup de réseaux « pirates », comme il les appelle, sont appelés à disparaître dans les prochaines années dans la région. M. Vallières montre du doigt le développement immobilier auquel on assiste depuis quelque temps entre Saint-Sauveur et Mont-Tremblant.
« Avec toute la construction qu’on voit dans la région, il y a des réseaux de sentiers qui vont être coupés. Pour nous, c’est une fenêtre qui s’ouvre », conclut-il.
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