250 spectateurs aux événements
Nos salles de spectacle toujours fermées
Avec l’annonce du gouvernement du Québec de passer de 50 à 250 personnes lors d'événements intérieurs et extérieurs, plusieurs se réjouiront de pouvoir tenir leurs événements. Toutefois, nos salles de spectacle préfèrent rester fermées de peur de ne pas pouvoir offrir une expérience culturelle agréable.
Les salles de spectacle du Québec peuvent accueillir, depuis le 3 août, 250 personnes, mais toujours dans le respect des règles et consignes d’hygiène connues et établies, particulièrement celles de la distanciation physique.
Rappelons-le, debout, les spectateurs devront maintenir entre eux, dans la mesure du possible, une distance de 2 mètres. Les personnes de plus de 12 ans devront aussi porter le masque ou le couvre-visage lorsqu’elles se déplacent, à moins d’avoir une condition médicale particulière. Lorsque les spectateurs seront assis, la distanciation physique de 1,5 mètre sera autorisée. Les spectateurs assis pourront retirer leur masque ou leur couvre-visage, mais ils devront le remettre lors de leurs déplacements.
C’est donc impossible pour le Théâtre du Marais de Val-Morin d’envisager une réouverture. « Le fait que l’on doive respecter 1.5 mètre ne change pas grand-chose pour nous, même si on monte à 250 personnes, notre salle étant très petite », soutient Sonia Piché, directrice générale du Théâtre du Marais.
De toute façon, cette petite salle peut accueillir 176 personnes à pleine capacité.
Alternatives à Mont-Tremblant
Chez Première Scène à Mont-Tremblant, rien n’est encore établi. « On veut faire partie d’un écosystème culturel en santé et consulter les autres salles pour voir ce qu’elles vont décider, mais pour le moment, c’est trop tôt pour présenter des spectacles. À pleine capacité, nous avons 200 places. Nous ne sommes pas un diffuseur privé. Notre salle implique directement la population et pour moi, une salle de spectacle est aussi une expérience », soutient Daphnée Cyr, coordonnatrice des loisirs à la Ville de Mont-Tremblant.
La directrice des loisirs, Catherine Martel, abonde dans le même sens: « La salle n’a pas la capacité de 250 et surtout avec les règles sanitaires. On veut focaliser sur l’expérience, mais ce n’est pas exclu qu’on puisse présenter quelques spectacles à l’occasion. Depuis le début, le gouvernement annonce des choses un peu à la dernière minute, alors il faut s’ajuster et penser à la population. »
Celles-ci rappellent que plusieurs alternatives sont possibles. « On est capables d’offrir beaucoup. On monte des projets « COVID-Proof » », ajoute Mme Cyr.
Parmi ceux-ci, elle parle d’Anime ta bulle, du Ciné-Parc et d’Angèle Dubeau en concert sur l’eau. De plus, le Service de la culture et des loisirs travaille à monter une programmation cinéma pour l’automne comprenant, entre autres, des films de répertoire.
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