Rose-Laure Météllus, courtier immobilier agréé, D.A.
Le vent dans les voiles
Depuis la reprise complète des activités immobilières, un raz-de-marée d’acheteurs déferle sur le marché immobilier de la région, à la recherche de résidences principales ou secondaires. Des acheteurs venant du Grand Montréal, de l’Outaouais, de l’Ontario ou d’ailleurs débarquent, préqualification bancaire en main, plus résolus que jamais à passer à l’action.
Serait-ce les bas taux d’intérêt? L’explosion du télétravail? Les projets de vacances gâchés ou encore un exode urbain accéléré par l’anticipation d’une seconde vague pandémique?
Revenons au mois de mars 2020, période marquée par un marché dynamique où les acheteurs (la demande) sont plus nombreux que la quantité de maison à vendre (l’offre). Puis arrive la pandémie. S’ensuivent l’interdiction des visites de propriétés, la fermeture des régions et plus tard, les visites limitées à ceux ayant un « besoin urgent de déménager». Dès la levée de l’interdiction, la demande explose. Un nombre impressionnant d’acheteurs, retenus d’acheter au mois d’avril et de mai, se précipite vers le Nord.
Selon les statistiques Centris, au mois de mai, 7 858 ventes ont été conclues au Québec comparativement à 10 900 ventes pour la même période l’an dernier. Dans les Laurentides, 969 ventes ont été enregistrées en mai comparativement à 1216 ventes en mai 2019 ce qui est positif puisque cette année, les visites ne sont permises qu’à partir du 11 mai! Enfin, comme il y a un excès de la demande sur l’offre, les prix sont demeurés stables.
CE QU’EN PENSE LA SCHL
Quoi qu’il en soit, la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) n’entrevoit pas l’avenir avec des lunettes roses… Anticipant une récession historique, ses prévisions indiquent que le prix moyen des propriétés baissera de 9% à 18% au Canada par rapport aux niveaux de prix pré-Covid-19.
Bien que ces chiffres englobent toutes les provinces canadiennes indépendamment de leurs réalités économiques et immobilières, il n’en demeure pas moins que certains acheteurs se qualifiant aujourd’hui pour un prêt pourraient devoir modifier leurs critères puisque la SCHL appliquera des mesures de resserrements dès le 1er juillet 2020.
« Il sera donc plus difficile d’obtenir un prêt hypothécaire assuré avec la SCHL, prêt avec une mise de fonds de moins de 20%, après le 1er juillet », affirme Glenda-Nadège Pierre, courtier hypothécaire chez Multi-Prêts Hypothèques. À cela, elle ajoute qu’il y a au total 3 assureurs hypothécaires et que l’un d’entre eux, Genworth, a déjà annoncé qu’il ne suivra pas le pas.
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Cette chronique est commanditée par Rose-Laure Météllus, courtier immobilier agréé, D.A.
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