Rose-Laure Météllus, courtier immobilier agréé, D.A.
Nouvelles réalités
La crise actuelle nous en fait vivre des montagnes russes! Insidieusement, une nouvelle réalité s’est installée. Les sorties, les rassemblements, et même nos moeurs sont sur pause. Notre nouveau réflexe: se protéger, car personne n’est pressé de contracter le virus…
En immobilier, c’est le retour à la normale. Ou plutôt, la nouvelle normalité. Dans le but de minimiser les contacts entre les personnes, l’utilisation des outils techno-logiques est favorisée. Les mesures sanitaires et les règles de distanciation font maintenant partie de notre quotidien. Acheteurs et vendeurs sont interrogés sur leur état de santé et nous, les courtiers immobiliers, portons des masques et des gants. Pour les visites, nous trimbalons du désinfectant et arborons un bien grand chapeau: celui de gardiens de la santé publique.
IMPACTS DU CONFINEMENT ET DU DÉCONFINEMENT
Avant la pandémie et l’imposition du confinement, le marché immobilier québécois était en surchauffe. Pour vous donner une idée, 12 286 propriétés ont été vendues dans la province en mars dernier, ce qui représente une augmentation de 8,5% par rapport au mois de mars 2019. Ici à Mont-Tremblant, une nette diminution du nombre de propriétés à vendre, jumelée à une augmentation du nombre d’acheteurs de maisons a propulsé cette augmentation à 36,1% en mars 2020 comparativement au mois de mars 2019.
Puis le 23 mars est arrivé… Le jour où le gouvernement interdit toute activité commerciale jugée non essentielle. La majorité des secteurs de l’économie s’en trouve hypothéquée.
Même si le télétravail demeure pour les courtiers immobiliers, vendre une maison « sans contact » tient de la haute voltige. Au Québec, le mois d’avril affiche une chute de 61,4% du nombre de ventes, atteignant 4 711 propriétés vendues versus 12 222 en avril 2019. À Mont-Tremblant, on parle d’une diminution de 55,1%, soit 22 ventes en avril 2020 versus 49 en avril 2019. La majorité des acheteurs ne sont plus au rendez-vous. La majorité des vendeurs non plus et des milliers de gens appréhendent le 1er juillet, sans avoir de plan B. Vers la fin avril, le gouvernement autorise enfin la réouverture des chantiers résidentiels et la reprise partielle des activités immobilières.
Puis arrive le déconfinement graduel. Québec autorise la réouverture des régions, ainsi que la réouverture des commerces et des entreprises sous certaines conditions.. Ce déconfinement relance l’immobilier car les acheteurs, fatigués d’attendre, réactivent leurs projets.
Selon l’APCIQ (Association professionnelle du courtage immobilier du Québec) le marché québécois de la revente serait en bonne position pour absorber le choc de la crise, sans baisse significative des prix. Les acheteurs se remettent à visiter, encouragés par les taux à leur plus bas niveaux et les vendeurs reprennent confiance, contribuant ainsi à l’augmentation du choix de propriétés sur le marché. Bien sûr, tout cela reste à suivre…
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Cette chronique est commanditée par Rose-Laure Météllus, courtier immobilier agréé, D.A.
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