Marc L’Heureux hisse les voiles

Publié le 14 oct. 2025 (Mis à jour le 14 oct. 2025)
Lecture : 2 minutes

Patrice Francoeur

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Le préfet de la MRC des Laurentides et maire de Brébeuf – récemment réélu par acclamation pour un second mandat –, entretient depuis quelques années une passion pour la voile en haute mer.

Marc L’Heureux a toujours été un grand sportif comme en fait foi ses exploits au marathon et en triathlon. Il s’adonne depuis quelques années, accompagné de son frère, à la voile en haute mer. Une activité de contemplation et de repos? Pas pour M. L’Heureux. La pratique de la voile, pour lui, c’est aussi tout un défi sportif.

Après une chirurgie au genou en août dernier, l’homme politique a dû ralentir la cadence et réduire les longs entraînements de course à pied, il continue en revanche de pratiquer le vélo et la natation.

« Mon frère pratique la voile depuis une trentaine d’années. C’est avec lui que j’ai commencé à m’intéresser à la voile, au début, on louait des bateaux. C’était facile pour nous d’effectuer la location de tels bateaux, puisque mon frère est skipper. J’ai rapidement eu la piqûre. »

Il nous explique que cette nouvelle pratique est arrivée dans sa vie, à l’époque, où outre ses engagements politiques, les entraînements de triathlon prenaient beaucoup de son temps. « On dit de moi que je suis toujours un peu extrême dans la pratique de mes sports. »

La traversée de l’Atlantique

Une piqure assez puissante pour que lui et son frère procèdent à l’achat de leur propre bateau. Des travaux de rénovation ont été nécessaires avant de pouvoir hisser les voiles pour réaliser un grand rêve qu’il chérit depuis de nombreuses années : la traversée de l’Atlantique. « On a équipé notre nouvelle embarcation de 47 pieds afin qu’elle puisse effectuer de grandes traversées. »

L’heureux souhaite apporter quelques précisions sur sa pratique de la voile. « On peut voir la voile sous un angle idyllique, en imaginant qu’on se laisse bercer au rythme des vagues, bien ancré dans une baie paradisiaque au coucher de soleil. Moi j’ai besoin d’un peu plus de sport, de défis. Les longues traversées me conviennent parfaitement. » Il se remémore une traversée qu’il a effectuée l’an dernier, de la Floride jusqu’aux Îles Vierges. « Dix jours de traversée qui se sont avérés plutôt intenses, avec des forts vents de face tout le long. »

Leur tout nouveau joujou attend patiemment en Martinique, bien ancré, dans une marina, bien à l’abri des ouragans.

« On va partir de la Martinique et remonter d’île en île vers Saint-Martin. On quittera ensuite les Caraïbes pour prendre le large, direction les Açores. Il est possible qu’une troisième personne se joigne à nous, mais même si l’on n’est que deux, notre horaire de quart de travail est déjà planifié et le projet est réalisable. Cet hiver, on va procéder à quelques ajustements sur le bateau en prévision du grand départ. »

À terme, leur grande traversée devrait les amener jusqu’aux Malouines ou alors Toulon (France), pour ensuite reprendre le large vers la Corse et la côte italienne. Le départ est prévu pour le mois de mai 2026. « Ou alors mai 2027, c’est selon mes nombreux engagements ici dans les Laurentides. »

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