Des mentors prêts à donner au suivant

  • Publié le 16 févr. 2024 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Martin Dumont

Dans le cadre du 20e anniversaire du mentorat pour entrepreneur, les membres de la cellule de mentorat de la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) des Laurentides s’invitent à une foule d’événements d’affaires organisés par les partenaires du développement économique de la région.
C’est à travers la formule Le Mentorat s’invite que des mentors et la responsable du mentorat pour entrepreneur de la SADC des Laurentides s’invitent dans les événements corporatifs de leurs partenaires. Le 8 février dernier, les représentants du programme qui continuent de faire ses preuves étaient au centre de Ski Vallée Bleue pour participer au 5 à 7 organisé par la Chambre de commerce du Grand Saint-Agathe, tandis que d’autres sont prévus à Mont-Tremblant en mars et en mai prochain. « Nous souhaitons rejoindre les entrepreneurs là où ils sont et faire vivre le mentorat à travers la communauté d’affaires. Nous sommes fiers d’offrir ce service depuis 20 ans et nous souhaitons en faire bénéficier encore plus d’entrepreneurs », commentait la directrice générale de la SADC des Laurentides. Sylvie Bolduc.

Défaire les mythes

Voulant faire connaitre le programme auprès de tous les types d’entrepreneurs, les rencontres permettent aussi aux représentants de changer les perceptions parfois erronées qui circulent encore malgré les 20 ans d’existence du programme. « Les mentors n’accompagnent pas juste des travailleurs autonomes. Si vous avez un chiffre d’affaires de 4 M$ par année et que vous avez une quinzaine d’employés, vous avez peut-être autant besoin d’être mentoré que quelqu’un d’autre », indique la responsable du programme de mentorat à la SADC des Laurentides, Josée Dufresne.
Selon la responsable du programme, le mentor n’offre pas de conseils. Il pose des questions pour amener le mentoré se développe et prenne de meilleures décisions. « Il accompagne l’être humain, pas l’entreprise », précise Josée Dufresne. Souvent confrontés à un entourage peu objectif (familles, amis), certains entrepreneurs peuvent parfois ressentir de l’isolement, car ils n’ont pas accès à quelqu’un de neutre qui leur permettrait de prendre un pas de recul face à des décisions difficiles. « On ne parle pas de micro gestion comme des états financiers ou le plan de communication, mais plutôt de défis plus larges comme quelqu’un qui vit de la difficulté avec un employé ou qui a n’arrive pas à choisir les bons collaborateurs », illustre-t-elle.

Une relation de confiance

Aux dires de Josée Dufresne, le mentorat apporte plusieurs bénéfices, et ce, tant au mentor qu’au mentoré. « Il s’agit d’une relation de confiance qui s’établit avec un mentor bénévole et qui permet à l’entrepreneur de mieux vivre ses défis au quotidien. Cet accompagnement est un véritable atout pour les gens en affaires qui naviguent sans cesse dans des environnements complexes […] Les mentors nous disent souvent qu’ils apprennent plus que les mentorés. Ils veulent redonner à la communauté. Tout ce qu’ils font est bénévole », souligne-t-elle.

Après 20 ans d’existence, le programme de Mentorat de la SADC peut se targuer d’avoir apporté des résultats concrets puisque plus de 70 % des mentorés passent le cap critique des 3 ans en grande partie grâce au programme. « Ça a un impact direct sur le taux de succès des entrepreneurs…c’est pourquoi nous voulons que le programme soit davantage connu », conclut Josée Dufresne.

Pour plus d’informations, consulter le site de la SADC des Laurentides.

 

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