Le Petit rucher du Nord se lance dans l’hydromel

Publié le 28 août 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Laureen Peers

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Apiculteur depuis plus de 20 ans, Félix Lapierre est copropriétaire, avec sa conjointe Judith Forget, de la ferme apicole le Petit rucher du Nord située à Brébeuf. Ensemble, ils gèrent un cheptel de près de 400 ruches ainsi qu’une boutique à la ferme et désormais une hydromellerie.

« C’est comme l’aboutissement d’une entreprise apicole de faire des alcools, justement parce que c’est comme un autre métier. Il faut maîtriser la production de miel puis ensuite il faut prendre des connaissances pour l’hydromel », raconte l’apiculteur.

Fabriquer des alcools à partir de miel, Félix Lapierre en rêvait depuis longtemps. Ce rêve est devenu réalité lors de la construction d’un bâtiment entièrement dédié à ses activités apicoles en 2018.

« La démarche est tellement complexe pour arriver à en produire et en vendre. Dans nos nouvelles installations, on a pensé notre bâtiment pour éventuellement en faire. On a plus d’espace, parce que c’est comme intégrer un nouveau métier dans ce qu’on fait déjà. C’est d’autres machines, d’autres connaissances, d’autres équipements, c’est comme un défi pour nous de produire le miel et ensuite l’hydromel ».

Pour la copropriétaire du rucher Judith Forget, « l’hydromellerie est un complément parfait à l’apiculture ».
« L’été on travaille avec les abeilles pour produire du miel, et l’hiver, alors que la salle d’extraction est vide, on y fabrique de l’hydromel en utilisant une partie du miel récolté. Ça optimise l’utilisation de tout notre espace! », affirme-t-elle.

Mettre en valeur le miel

Depuis des années, l’apiculteur fait des tests afin d’arriver à trouver les bons dosages. Il explique d’ailleurs que la loi les oblige à faire appel à un professionnel pour les épauler au cours des premières années.

« C’est un analogue qui nous guide, surtout dans les analyses du produit en cours de fermentation, les taux de sucre, la saveur et le côté organoleptique. Ça m’a quand même beaucoup aidé d’être suivi par quelqu’un qui a un palais », raconte Félix Lapierre.

Le couple a donc débuté ses premières fermentations en janvier 2022 afin de proposer pour leurs premières cuvées, quatre hydromels différents.

Rue des Champs, un hydromel sec conçu avec du miel de tilleul qui s’apparente au vin blanc.
Le Fabuleux, un pétillant naturel, développé à partir du miel de tilleul.
Dans le Victor, des baies d’argousier provenant de Régal nomade à Labelle ont été ajoutées pendant la fermentation.
L’hydromel Automne est un peu plus fort en alcool (15%) et aussi en sucre résiduel.

Pascal De Bellefeuille Photo - Gracieuseté

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