Départ imminent pour les 4 femmes du projet Azimut Ungava

  • Publié le 27 janv. 2025 (Mis à jour le 22 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes

Le projet, intitulé Azimut Ungava, les mènera sur un trajet de 650 km, reliant Schefferville à Kangiqsualujjuaq, un périple qu’elles comptent réaliser en une cinquantaine de jours.Face aux conditions météorologiques extrêmes et aux nombreux défis logistiques, le groupe se prépare avec minutie. Roxanne Chenel, l’une des participantes, partage les derniers moments avant le grand départ : « On commence à skier autour du 8 février, mais ça dépendra de nos préparatifs finaux à Schefferville et de la météo. Si on prévoit des événements extrêmes, comme un froid intense ou de la pluie, on adaptera la date de départ pour éviter les risques inutiles. »

Photo gracieuseté

Une logistique complexe

Actuellement, les préparatifs battent leur plein. Le groupe s’affaire à peaufiner chaque détail. « Ces temps-ci, on est plongées dans la logistique : menus, nourriture, ajustements d’équipement, tout y passe. On ensache nos vivres, on cuisine galettes et repas, et on organise nos six dépôts de nourriture qui jalonneront notre parcours. C’est beaucoup de travail, mais chaque action nous rapproche du départ », détaille la skieuse.

Pour être prêtes à affronter les conditions nordiques, les aventurières ont également participé à un camp d’entraînement en janvier, au Parc national de la Jacques-Cartier. Cette expérience leur a permis de tester leur matériel et leurs routines dans des conditions réelles. « Il a fait jusqu’à -25 °C pendant une nuit, ce qui nous a donné l’occasion de valider notre équipement et nos processus. Ça nous a mises en confiance, surtout pour optimiser chaque détail de notre routine », raconte Roxanne Chenel.

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Avancer, s’adapter et persévérer

Sur le terrain, l’efficacité sera primordiale, car chaque minute compte : « Dès qu’on sort du sleeping bag le matin, il fait tellement froid qu’on veut se mettre en mouvement rapidement. Après ça, le soir, il va falloir refaire nos réserves d’eau. » Elle ajoute : « Des fois, il va y avoir des choses à réparer. Chaque moment de libre sera optimisé pour améliorer l’équipement, faire des ajustements, réparer, prendre soin de nos corps. »

« Des fois, il va y avoir des choses à réparer. Chaque moment de libre sera optimisé pour améliorer l’équipement, faire des ajustements, réparer, prendre soin de nos corps. »
Roxanne Chenel

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Un rêve en marche

Après deux ans de préparation, le groupe est  prêt à mettre en œuvre ce projet ambitieux. « Si on devait partir demain matin, on serait prêtes. On a hâte de vivre ce qu’on a planifié avec soin et de relever ce défi », affirme Roxanne Chenel, optimiste et pleine d’énergie.

Alors que l’échéance approche, les encouragements de la famille et des amis affluent pour ces quatre aventurières qui s’apprêtent à repousser leurs limites dans l’immensité blanche du Nord québécois.

Photo gracieuseté

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