Le Centre sportif dispose désormais de son oeuvre d’art

  • Publié le 4 juill. 2023 (Mis à jour le 22 mai 2025)
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Laureen Peers

Intitulée L’Envol du printemps, cette oeuvre d’art a été réalisée par l’artiste Pavitra Wickramasinghe, avec la collaboration de Jonathan Villeneuve, Thomas Bégin, Jean-Pierre Fauteux, Les découpes numériques Icreate et Bois de drave.

« J’ai vraiment été inspirée par l’espace et de toute cette nature qui entoure le bâtiment », raconte Pavitra Wickramasinghe. « La fenêtre entre les deux bâtiments laisse paraitre ce qu’il y a l’intérieur comme si on y était. Je voulais jouer avec ça sans bloquer l’espace ni la vue qu’on a depuis l’intérieur. »

L’oeuvre est composée d’une série de paravents rappelant la forme d’une vague, réalisés à partir de bois de drave issu des grandes coupes forestières du 19e siècle, récupéré au fond des rivières du Témiscamingue. Un motif de graines d’érable, sculpté selon la technique du moucharabieh, tapisse ces paravents qui, transpercés par la lumière du jour, projettent alors les silhouettes de cette multitude de graines sur les murs et le sol, créant alors un papier peint éthéré qui suit la trajectoire du soleil.

Annie Lajoie, attachée politique de la députée fédérale de Laurentides-Labelle Marie-Hélène Gaudreau, Chantale Jeannotte, députée de Labelle, l’artiste Pavitra Wickramasinghe, Daphnée Cyr, coordonnatrice au Service de la culture, des loisirs et de la vie communautaire de Mont-Tremblant et le maire Luc Brisebois. (Photo L’info du Nord – Laureen Peers)

« Déployée dans l’atrium du Centre sportif devenu aujourd’hui l’Espace Richelieu, L’Envol du printemps incarne les valeurs de développement durable et de préservation de l’environnement chères à la Ville de Mont-Tremblant, notamment par son rappel du cycle naturel de reproduction des arbres grâce aux éléments que sont l’eau, la terre le soleil et le vent, ainsi que par l’utilisation de bois récupéré réduisant l’impact environnemental de sa création », indique la mairesse suppléante, Dominique Laverdure.

L’artiste raconte qu’entre le moment où on lui a proposé de créer l’oeuvre, d’y réfléchir et de la réaliser, il s’est passé environ un an. « Ça a pris quatre mois pour trouver l’idée et pour la créer je crois que ça a pris six mois. Il y eu quelques problèmes au début avec le bois qu’on a eu, il était trop petit et il y avait quelques imperfections », explique-t-elle.

 

Centre sportif

L’oeuvre d’art L’Envol du printemps a été acquise grâce à la Politique d’intégration des arts à l’architecture, dans le cadre de la construction du Centre sportif Mont-Tremblant.

« Nous sommes témoins aujourd’hui de l’intégration parfaite d’une pièce unique qui contribuera à la signature des lieux », déclare la députée de Labelle, Chantale Jeannotte. « Au-delà de l’esthétisme, l’art contribue à la signature architecturale de nos espaces publics. Il confère un sens et une âme à nos bâtiments. Hommage au talent de nos artistes, l’art public est une autre des formes d’art les plus accessibles. Tout le monde doit pouvoir regarder votre art », ajoute-t-elle.

Pour rappel, le Centre sportif représente un investissement de plus de 13 M$, financé par les trois paliers de gouvernement (municipal, provincial et fédéral). Ouvert depuis la fin janvier, il a officiellement été inauguré le 3 février.

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