Les séries de la Coupe Stanley battant leur plein, la Ligue nationale de hockey (LNH) a récemment publié son traditionnel classement de fin de saison des meilleurs espoirs en vue du repêchage qu’elle tiendra cet été à Nashville. St-Denis, qui évolue avec l’Océanic de Rimouski dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), figure au 184e rang des meilleurs patineurs nord-américains.
La centrale de recrutement de la LNH répartit les meilleurs joueurs juniors de la planète en quatre catégories, soit patineurs et gardiens nord-américains, de même qu’internationaux.
« J’étais vraiment content (d’y voir mon nom) », témoigne l’attaquant dont le parcours pour en arriver là n’aura pas été exempt de sacrifices.
Ayant donné ses premiers coups de patin à l’aréna de Rivière-Rouge, son talent l’a rapidement fait monter de catégorie, se retrouvant dans l’équipe de sa sœur Lorie, de deux ans son aînée.
Il a continué atome avec les Draveurs à Mont-Laurier, avant de choisir, dès le début du secondaire, de quitter la région pour poursuivre en sport-études à Sainte-Thérèse, comme sa sœur. Deux ans plus tard, à l’aube d’un début prometteur avec les Vikings de St-Eustache midget AAA, la pandémie frappe. À son année d’éligibilité au repêchage de la LHJMQ, sa saison est entièrement annulée…
« On jouait des parties intraéquipes devant les recruteurs et on faisait des rencontres Zoom avec eux, raconte celui qui a su faire assez bonne impression pour être sélectionné en première ronde par l’Océanic, une équipe avec qui la chimie lui semblait déjà naturelle. Ils m’avaient même appelé pour me souhaiter bonne fête avant de me repêcher. »
Et comme le hasard fait bien les choses, sa sœur Lorie avait été recrutée comme hockeyeuse par les Pionnières du Cégep de Rimouski l’année d’avant.
À 17 ans, le joueur de centre entame la saison 2022-23 en force, trônant longtemps au deuxième rang de la ligue pour l’efficacité sur les mises en jeu, sa spécialité, surtout dans les moments critiques, comme en fin de match ou en désavantage numérique. Puis, les blessures font dérailler sa saison…
« Je me suis disloqué l’épaule en janvier. Je suis revenu deux games, puis je me suis cassé la cheville », raconte le gaillard de 6 pieds, 185 livres, qui occupait le 118e échelon des meilleurs espoirs à la mi-saison, avant que cette malchance ne le frappe. C’est assis dans les gradins qu’il doit regarder son équipe être balayée en séries par les puissants Remparts de Québec.
Dorénavant libéré de sa botte et de ses béquilles, l’attaquant s’est installé à Boisbriand pour l’été, là où il peut côtoyer des entraîneurs et joueurs professionnels, comme la jeune sensation des Rangers de New York, Alexis Lafrenière.
La fin de semaine, Maël peut finalement monter profiter de la résidence familiale au bord du Grand Lac Nominingue.
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