Jonathan Drouin se délie les jambes à l’aréna de Mont-Tremblant
Jonathan Drouin était de retour pour sa visite annuelle à l'école de hockey L'Âme du sport, à l'aréna de Mont-Tremblan, récemment. Cette fois il était auréolé de sa toute nouvelle association avec la Sainte-Flanelle.
Jonathan Drouin était de retour pour sa visite annuelle à l’école de hockey L’Âme du sport, à l’aréna de Mont-Tremblan, récemment. Cette fois il était auréolé de sa toute nouvelle association avec la Sainte-Flanelle.
Qu’on ne se détrompe pas toutefois, le nouveau porte-couleurs des Canadiens de Montréal demeure le même jeune homme réservé qu’on avait rencontré une première fois il y a trois ans. On ne le verra pas tout de suite dans une réclame publicitaire avec Louis Morissette: il habite sa bulle hockey.
On n’en a davantage appris à son sujet au fil des conversations dans l’aréna en attendant son arrivée, qui s’est finalement produite avec trente minutes de retard, parce que Jonathan est, semble-t-il, un conducteur très prudent. À la plaisanterie, ses amis disent qu’il est pas mal plus vite sur des patins qu’au volant d’une automobile.
«En réalité, Jonathan n’a pas son permis de conduire depuis bien longtemps. Avec le hockey, il n’en sentait pas le besoin», relate Luc Therrien, le préposé à l’aréna de Mont-Tremblant qui a connu Jonathan Drouin «quand il était haut comme ça».
Des heures d’entraînement
L’employé municipal se rappelle des coups de téléphone de Serge Drouin (père de Jonathan) pour lui demander s’il y avait des cases de libres à l’aréna. S’il y en avait, Jonathan arrivait en coup de vent, comme s’il n’avait attendu que ça au coin de la rue, et il sautait sur la glace.
«Pendant plusieurs minutes, je le regardais s’entraîner tout seul. Il patinait en cercle, maniait la rondelle, pratiquait ses lancers. Souvent, c’est ce qui me fascinait, il ne prenait même pas de rondelle. On le voyait patiner et rouler le bâton dans ses mains. On aurait dit que c’était des trucs pour développer sa dextérité», raconte l’employé municipal.
La première chose que Jonathan Drouin a faite en entrant dans l’aréna a été de se diriger vers le bureau de Luc Therrien pour lui serrer la main.
La pression comme motivation
Par ailleurs, le jeune homme est revenu sur les instants après son échange aux Canadiens de Montréal. Il se dirigeait vers un terrain de golf à Blainville lorsqu’il a reçu le coup de téléphone lui annonçant la transaction.
Après avoir mis fin à la communication téléphonique, Jonathan Drouin a tout de suite composé le numéro de son père à Huberdeau, mentionne-t-il.
«Bien sûr que mon père était content. Toute ma jeunesse, je l’ai entendu raconter les moments formidables qu’il a vécus avec son propre père aux matchs des Canadiens au Forum», mentionne-t-il.
Son père ne l’a pas mis en garde contre la pression médiatique qui l’attend à Montréal, d’ailleurs Jonathan ne semble guère s’en soucier lui-même.
«De la pression, il y en a dans toutes les villes. À Montréal, s’il y en a plus, ça ne me dérange pas, ça va me servir de motivation», dit-il.
Il ne sait pas encore quel numéro il va endosser avec le Bleu-Blanc-Rouge, pas le 27 qu’il porte depuis les rangs midgets, puisque c’est le chandail d’Alex Galcheynyuk. (On a appris depuis la rédaction de ce texte, qu’il avait finalement choisi, sans explications, le numéro 92).
Il est installé à Montréal pour l’été, mais pas dans ce qui deviendra sa résidence permanente. On sent qu’il ne veut pas rentrer dans ces détails, s’il y a même pensé.
De vieilles connaissances
Parmi les joueurs du Canadien, c’est Max Pacioretty et Philippe Danault qu’il connaît le mieux. Il s’entraîne depuis deux ans avec Pacioretty durant l’été et il a eu Danault comme coéquipier, lors des Championnats du monde juniors en 2013.
Si les médias l’ont présenté comme le messie qui va guider le Canadien vers la terre promise, lui-même ne se voit pas comme tel. «Je ne m’en viens pas sauver le Canadien. Il y a beaucoup d’autres bons joueurs dans l’équipe. Mais je peux leur amener plus d’attaque», mentionne-t-il.
Aux jeunes joueurs d’élite passionnés de hockey comme il l’était à leur âge, il leur recommande de persévérer, de ne pas se laisser décourager et, surtout, «amusez-vous, ayez du plaisir, c’est le principal», affirme-t-il.
Après notre entretien, Jonathan a rencontré en privé un jeune garçon du Centre jeunesse des Laurentides et un homme malade, avant de sauter sur la glace de l’aréna de Mont-Tremblant où il s’est livré à une démonstration de ses talents au grand plaisir des enfants inscrits à l’école de hockey.
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