«C’est un plaisir pour moi de venir jouer avec eux» -Antoine Roussel
Après Jonathan Drouin, c’était au tour d’Antoine Roussel de venir à la rencontre des jeunes de l’École de hockey La Source du sport à Mont-Tremblant.
Depuis maintenant cinq ans, Dominique Marier organise cette école de hockey estivale à l’aréna municipal. Si on y travaille les habiletés des jeunes joueurs, c’est surtout pour pratiquer leur sport favori durant la saison morte que les enfants y participent. Ça et pour la chance de jouer avec deux vedettes de la LNH: la merveille du Lightning Jonathan Drouin et le bagarreur des Stars de Dallas Antoine Roussel.
Ce dernier, qui a grandi dans la région (ses parents sont propriétaires d’un gîte à Mont-Tremblant), fait toujours sensation quand il se joint aux jeunes sur la glace. Il faut dire qu’il s’est frayé un chemin jusqu’à la Ligue nationale à force d’efforts incroyables, et que contrairement à plusieurs autres durs à cuire, il s’illustre aussi comme un bon joueur de troisième trio: la dernière saison, il a réalisé 13 buts et 16 passes en 80 matchs.
«Ç’a été une bonne saison, l’équipe est sortie forte. Il nous manque juste une Coupe Stanley maintenant. Mais pour ça, il nous faudrait un peu plus de chance en séries éliminatoires et surtout, de la santé», glisse l’ailier gauche.
Dans le plaisir
Quand il vient à l’école de hockey, Antoine Roussel ne pense plus à la LNH. Il se concentre sur les enfants, comme il le fait depuis les débuts de cette initiative. «Les jeunes sont tellement chaleureux, c’est un plaisir pour moi de venir jouer avec eux», confie l’attaquant né en France.
Il aide un peu les plus vieux à peaufiner leur technique, mais pour les autres, c’est seulement la joie d’échanger des rondelles sur la patinoire. Comment réagissent-ils au fait qu’il soit un bon bagarreur pour les Stars? «Ils ne sont pas vraiment conscients de tout ça. Il y a un petit de cinq ans qui est venu me voir en me disant “Je vais te dropper”, mais c’est son père qui lui avait dit de venir me dire ça», avance Antoine en souriant.
S’il dit aimer l’anonymat, le hockeyeur professionnel accepte toujours avec plaisir de venir à la rencontre des enfants. Il croit bien d’ailleurs revenir encore en 2017, à la grande joie de tous.
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