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“J’ai couru pour ma famille, surtout pour mes trois enfants “

Publié le 16 août 2015 par In Médias

On se serait cru par moments dans une étuve tant il a fait chaud et humide durant le Subaru IRONMAN Mont-Tremblant 2015. C'étaient toutefois des conditions de course tout à fait confortables pour le grand gagnant du jour, le Californien Jordan Rapp.

"J'ai couru pour ma famille

On se serait cru par moments dans une étuve tant il a fait chaud et humide durant le Subaru IRONMAN Mont-Tremblant 2015. C’étaient toutefois des conditions de course tout à fait confortables pour le grand gagnant du jour, le Californien Jordan Rapp.

“J’ai connu aujourd’hui une bien meilleure journée que l’an dernier”, a-t-il confié aux médias. “J’ai pris une bonne avance en vélo et le truc allait être de la conserver jusqu’à la fin de la course. ” Mission accomplie. Il a même ajouté quatre minutes à l’écart qui le séparait de son plus proche poursuivant, terminant avec une priorité de 18:35 sur son compatriote Justin Daerr, de Boulder (Colorado) qui a fini deuxième.

Des moments de doute sous le soleil de plomb, en particulier durant le marathon, dernier volet du triathlon? ” Peut-être que la fin de la course a été plus difficile “, a-t-il reconnu, ” mais on ne peut pas parler de chute de confiance avec l’avance confortable que j’ai heureusement gardée sur mes poursuivants. Et que dire de la foule! Ça faisait longtemps que je n’avais pas remporté de victoire. Les gens de Tremblant sont fantastiques. Ils te supportent tout au long de la course. Avec tout ça combiné, on ne peut pas parler de moments creux. “

Pendant mon séjour à l’hôpital, j’ai cru que je ne gagnerais plus jamais de course de ma vie.

Jordan Rapp, triathlonien professionnel

La performance de Rapp est tout à fait remarquable, surtout qu’il y a à peine deux ans, il croyait sa carrière d’athlète – de triathlonien du moins – terminée. En 2012, Jordan avait été renversé par une automobile tandis qu’il s’entraînait sur le bord d’une route.

Nombreuses fractures et lacérations, longue hospitalisation. ” Pendant mon séjour à l’hôpital, j’ai cru que je ne gagnerais plus jamais de course de ma vie. J’ai assisté à quelques courses et ça m’a redonné envie de m’y remettre. Il m’a fallu deux ans pour reprendre la forme “, a-t-il continué.

Rapp exultait après avoir arrêté son chrono à 8 h 17 m 37 s. Il s’est agenouillé les bras dessinant un “V” au-dessus de la tête, puis s’est dirigé vers les membres de sa famille qu’il a serrés dans ses bras. Une scène émouvante.

” J’ai couru pour ma famille, surtout pour mes trois enfants “, a-t-il expliqué. ” Ils ont eux aussi fait des sacrifices pour que leur père puisse faire ce qu’il aime. Je les ai embrassés parce que c’est vraiment grâce à eux si je suis ici aujourd’hui. Ils m’appuient sans réserve, en particulier mon père, mon plus grand supporteur. “

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