Le Club de montagne des Hautes-Laurentides accueille maintenant les grimpeurs
Le Club de montagne des Hautes-Laurentides (CMHL) a vu le jour il y a quelques mois. On compte déjà une douzaine de membres dans l’équipe et l’on a mis toute l’énergie sur la préparation de parois dans le secteur de Chute-Saint-Philippe, cet été.
« Nous sommes dans les ouvertures de comptes, d’association avec la FQME et je vous dis qu’il y a beaucoup de choses en branle du côté du club », informe d’emblée Marc-Antoine Marois, en entrevue cet été avec L’info du Nord. C’était une question de temps avant que la Fédération québécoise de montagne et d’escalade (FQME) reconnaisse le site et que l’on accueille les grimpeurs. Finalement, le feu vert a été donné à la mi-septembre.
Parmi les membres du club, certains œuvrent aux voies, d’autres à la paperasse et à la logistique du grand tout. Au moment de l’entretien, le CMHL se concentrait sur une falaise située plus ou moins à 2 kilomètres du cœur villageois de Chute-Saint-Philippe.
« Là, nous avons quatre secteurs répertoriés dans les environs du sentier nature. Nous travaillons sur la paroi des Lutins. Je tiens à préciser que cette paroi n’est pas encore ouverte », dit M. Marois. Il avançait lors de l’entrevue qu’il fallait nettoyer les voies, poser des ancrages, s’assurer que les roches sont stables à la paroi, tout ça avec l’objectif d’ouvrir cette paroi aux grimpeurs « vers la fin de l’été ».
Malgré cette tâche, c’était possible durant l’été de faire un peu d’escalade, mais sur des blocs, qui sont de plus petite taille évidemment. On y grimpe sans cordage, bien que le matelas d’escalade soit tout de même requis.
Les parois importantes sont Le Keg, d’environ 30 mètres (90′) de haut, et Les Lutins à 19 mètres (57′). D’ailleurs, lors d’une visite, la FQME a répertorié près de 100 voies dans le secteur.
Attendre encore un peu
La FQME, après l’entente avec le club, devra « potentiellement » assurer le site avec la collaboration du CMHL, une fois que tout sera en ordre (ancrages, accès, sécurité, etc.). « Dans l’équipe, poursuit M. Marois, nous avons des ouvreurs-équipeurs reconnus par la FQME. C’est uniquement eux qui ont accès pour l’installation des ancrages. »
La page Facebook du club reste le meilleur endroit pour suivre l’actualité de l’organisme. « Nous ne recommandons pas le site encore, car nous sommes là à travailler, comme basculer des roches du sommet. Ça va super bien, mais ce n’est pas encore ouvert. »
Prendre note que les randonneurs qui souhaitent circuler près des falaises doivent porter un casque, car qui sait quand une roche décolle de la paroi?
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