Toujours plus d’obstacles pour William Leroy
Passionné des courses à obstacles, William Leroy s’est déjà démarqué grâce à plusieurs performances et compétitions. Prochaine étape: le Championnat du monde (OCRWC), au Vermont, en septembre 2021.
« J’ai toujours été un casse-cou! », avoue le jeune homme de 22 ans qui raconte avoir commencé à s’intéresser à ce milieu par fierté et orgueil.
« Il y avait quelqu’un dans la région qui était quand même bon et il s’en vantait beaucoup. Nous avons des amis communs et j’ai voulu lui montrer que ce n’était pas si difficile que ça de se qualifier au Championnat du monde. À ma première course, je me suis qualifié. Maintenant, lui n’en fait plus et moi, je m’entraîne très fort pour aller au plus haut niveau possible », poursuit-il.
Le parcours du combattant
William a commencé à participer à ce genre de courses en 2017. Ce dernier a parcouru la province et a déjà fait le Championnat du monde en Ontario. « C’était ma première année de course à obstacles. Je me suis qualifié, mais ça n’a pas bien été. Je suis resté pris à un obstacle. Depuis, ça m’a donné la motivation de travailler », dit-il.
William a toujours réussi par la suite à se qualifier au Championnat du monde, par contre, en 2018-2019, la compétition se déroulait à Londres. « Je n’avais pas les moyens d’y aller », confie-t-il.
Cette fois sera sûrement la bonne. Ce dernier s’entraîne pour bien réussir, particulièrement la distance du 3 kilomètres au OCRWC.
Un parcours chez soi
Tremblantois d’origine, William Leroy habite à Lac-Supérieur. Ce dernier a aménagé un parcours à obstacles chez lui pour continuer l’entraînement. « Je fais un mélange de course à pied, course en sentiers et de la musculation. Je me suis aussi construit un parcours pendant la pandémie, avec une trentaine d’obstacles différents », raconte-t-il.
Par ailleurs, le jeune homme a organisé en 2019, une course à obstacles avec le Cégep de Mont-Tremblant pour les jeunes de la région. Cet athlète, qui monte régulièrement sur les podiums, n’a pas peur des égratignures ou des entorses. « Ça ne m’a jamais empêché de finir une course! »
Se donnant exclusivement à ce type d’entraînement, William ne peut s’en passer. « C’est le rush d’adrénaline. Il y a toujours un défi qui s’en vient et on ne sait pas toujours ce que ce sera. C’est ça que j’aime. Il faut que je trouve comment je vais réussir à passer par-dessus. Ça aide aussi à visualiser et faire de son mieux. »
Une chose est sûre; William Leroy mord dans la vie (et dans la boue) et ne s’arrêtera pas. Les épreuves, il les surmonte avec motivation. « Il y a une différence entre être capable et être bon, versus être excellent et gagner! », conclut-il.
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