Retour des activités parascolaires
Les options sont limitées
Avec la récente annonce de la reprise des activités parascolaires, on pourrait se réjouir de retrouver une vie plus normale et socialiser. Par contre, dans le concret, les restrictions reliées à cet assouplissement n’offrent pas tant d’options.
Sébastien Tardif, directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL), reconnaît qu’« une contrainte majeure » s’impose quant à la reprise des activités parascolaires dans les écoles du CSSL. « Depuis le 15 mars, on est autorisé à faire des parascolaires en présentiel, mais, c’est en groupe-classe stable. Ce n’est pas comme on a déjà connu alors que ceux qui étaient intéressés pouvaient participer à diverses activités ouvertes à tous. C’est sûr qu’à l’intérieur de la même bulle, les intérêts peuvent être très différents chez les élèves », explique-t-il.
Cet élément limite beaucoup les possibilités. C’est pourquoi, au primaire comme au secondaire, le CSSL se tourne beaucoup vers des ateliers virtuels. « On savait que c’était compliqué pour le transport par autobus, alors on a mis sur pied toute une programmation au niveau culturel notamment pour le primaire. L’objectif, c’est qu’au moins, chaque élève ait accès à une activité culturelle au courant du printemps », poursuit-il.
Au secondaire
Quelques activités parascolaires pourront reprendre au niveau secondaire, mais encore ici, les choix sont limités. À l’école secondaire Curé-Mercure de Mont-Tremblant, quelques activités sportives et culturelles reprennent. « En zone orange, on pouvait faire des groupes et les élèves pouvaient appartenir à une deuxième bulle. Ça nous permettait d’aller chercher des élèves qui provenaient de 25 groupes différents par exemple. Là, on ne peut pas […]. Ce qu’on vient de nous dire, c’est que si on passe en zone orange, pour faire des activités parascolaires, des élèves doivent provenir de deux bulles-classes différentes », affirme Annick Thibault, directrice de Curé-Mercure.
Celle-ci rappelle qu’à l’automne dernier, lorsque la région était en zone orange, les élèves formaient une bulle-classe ainsi qu’une autre bulle en parascolaire, peu importe leur provenance. « La marge de manœuvre avec les conditions de l’automne était alors plus grande ».
Plus au sud, à la Polyvalente des Monts, on sait que des ateliers et tutorats sont maintenant offerts en classe durant l’heure du dîner ainsi que la possibilité de jouer au volley-ball à nouveau. « On espère passer en zone orange pour que ces contraintes tombent, avoue Sébastien Tardif. On est prêt. »
À l’école Sacré-Cœur de Saint-Donat, l’aide aux devoirs, la récupération et certaines activités ont pu reprendre aussi. « On espère être capable de bonifier notre offre de service à mesure que la santé publique va diminuer les contraintes », ajoute-t-il.
Agir avec prudence
Pour M. Tardif et Mme Thibault, c’est un mal nécessaire que de limiter le nombre de bulles au parascolaire. « C’est décevant, mais on n’est pas vraiment surpris. On ne voit pas de contamination ni d’éclosion depuis janvier à Curé-Mercure. Le risque est moins élevé ainsi », affirme Mme Thibault.
Sébastien Tardif prône la prudence également et se réjouit de voir que le CSSL est épargné par la pandémie. « À chaque assouplissement, on en profite et on s’ajuste et en même temps, on est respectueux des règles et en date d’aujourd’hui (18 mars), on est à zéro cas au CSSL, alors c’est encourageant. On est privilégié. Ça permet moins de fermetures de classes et moins d’isolement. C’est une bonne chose pour la réussite des élèves », conclut-il.
Plusieurs initiatives sont mises de l’avant dans nos écoles pour maintenir la motivation chez les jeunes. Pour beaucoup d’entre eux, les activités parascolaires faisaient partie des raisons principales d’aller chaque jour à l’école.
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