La Station Mont Tremblant et le Mont Blanc se préparent toujours

Publié le 28 octobre 2020 par Véronique Piché

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Véronique Piché

Journaliste | vpiche@inmedias.ca

Les amateurs de sports de glisse savent maintenant qu’ils auront une saison hivernale. De leur côté, les stations de ski de la région sont toujours en mode « ficelage » afin de pouvoir répondre aux exigences de leur guide sanitaire.

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La Station Mont Tremblant sera prête à accueillir skieurs et planchistes dès novembre. Malgré cette certitude, quelques détails restent à régler pour s’assurer de répondre aux directives de la Santé publique.

« Il est certain que nous vivrons une saison de ski sans précédent qui nécessite plusieurs ajustements au plan opérationnel », écrit Andréanne Laroche Choquette, conseillère aux relations publiques et communications à l’Association de villégiature Tremblant (AVT).

Contrôler l’accès

Outre le respect de la distanciation sociale et le port du couvre-visage, les stations de ski devront contrôler l’accès à leurs installations afin de limiter les contacts entre les usagers. En ce sens, la Station Mont-Tremblant donnera un accès prioritaire aux détenteurs de passes de saison, et ce sans réservation préalable. L’achat de billets pour une date précise est quant à lui obligatoire. Cette vente est d’ailleurs en cours par le site Web de la Station. Des sources indiquent que la ruée vers les billets pour certaines périodes, telles le Temps des fêtes, est entamée.

Du côté du Mont Blanc, les passes de saisons sont aussi en vente. Les billets journaliers, qui devront être achetés en ligne, ne sont quant à eux pas encore disponibles. Le DG Bernard Delisle explique qu’un nouveau système de cartes permettant de contrôler l’accès aux remontées mécaniques est en déploiement. En ce qui concerne le nombre d’usagers qui pourront être physiquement à la montagne en même temps, la réponse ne peut être précise.

« Les questions que tu me poses, on est plusieurs à se les poser. On va respecter les règles. Mais nous, au Mont Blanc, on y va à mesure », dit-il.

Coup dur

Bien que les déplacements interrégionaux sont non recommandés, ils ne sont pas interdits. Si les amateurs de glisse par exemple de Montréal (zone rouge) viennent au Mont-Blanc (zone orange), la Santé publique leur demande de respecter les règles applicables à leur ville de résidence. Ils peuvent donc profiter des pistes, mais ne devraient pas aller au restaurant ni participer à des cours de groupes ou privés.

« C’est certain que c’est un coup dur, dit le DG du Mont Blanc, chaque service en moins comme les cours ou la cafétéria, c’est un revenu en moins. »

Andréanne Laroche Choquette confirme que des agents de sensibilisation seront présents à des endroits stratégiques dans le village piétonnier afin de s’assurer du respect des règles sanitaires. En revanche, le plan de match au niveau de la montagne est toujours à l’étude. « L’été aura été riche en apprentissages et nous sommes confiants que l’expérience hivernale à Tremblant sera conviviale et favorisera l’accessibilité à la montagne », déclare-t-elle.

Au Mont Blanc, il est fort possible que l’on augmente le nombre d’heures de travail des employés, afin de répondre aux exigences en matière de désinfection et de contrôle. Il faudra aussi trouver d’autres employés, une idée qui décourage Bernard Delisle alors que la pénurie de main-d’œuvre se fait toujours sentir.

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