La Classique Salomon Tremblant
Richard Duquette/Collaboration spéciale À sa 6e édition, la Classique Salomon Tremblant a réuni quelque 650 coureurs en sentier à la Croisée des Chemins de la Station, le samedi 19 octobre. Voici le récit de mon expérience.
6:00
À mon saut du lit, le mercure grelotte à -3 degrés. Brrrr!!! Le festival des tuques et des petits gants est lancé. Pas grave: Colette, à la météo, a annoncé du beau temps.
Arrivé sur place pour récupérer mon dossard du 20 km, de nombreux adeptes se massent déjà à l’intérieur du Chalet des Voyageurs où règne une atmosphère fébrile parmi les coureurs de longue distance. Des saluts, des rires, des airs sérieux se croisent dans la file d’attente.
Née en 2014 sur l’initiative du Club de course en sentier Salomon Tremblant, la Classique regroupe 6 épreuves ( 1, 3 ,5, 10, 20, 30 km). Il est à noter que si cet événement a pris de l’essor au fil des ans en ajoutant des distances, il a su conserver son caractère convivial, facteur incontournable pour les organisateurs.
Quant au niveau de difficulté, il ne s’agit pas, bien sûr, de celui d’une promenade dans le parc, les mains dans les poches et les différentes distances demandent une préparation, car c’est un amalgame de sections techniques, roulantes et boueuses. Du trail, quoi!
De plus, fait intéressant à considérer pour les entraînements: le balisage des sentiers est permanent et très bien indiqué.
8:15
Au départ du 20 km en compagnie de 108 autres mordus, je me sens nerveux comme lors de toutes les épreuves auxquelles j’ai participé depuis 36 ans. C’est normal, même si je connais le tracé qui monte…monte et monte encore sur une loooonnnngue portion.
Lors des 8 premiers km, j’ai de la difficulté à faire le focus, à me centrer sur moi-même. Mon esprit virevolte comme un cerf-volant en entendant le walkie-talkie du « fermeur » mais, heureusement, mes jambes répondent à l’appel après tous les km accumulés dans ma saison.
F-I-N-A-L-E-M-E-N-T, ma tête répond « Présente! » suite au conseil de mon amie Geneviève. C’est alors que je me retrouve, moi, le bon vieux Richard qui ne lâche jamais. J’accélère de façon responsable. Plus loin, après la montée du Timber, les encouragements des bénévoles du ravito et le bouillon de poulet me galvanisent. Wout! Wout! Wout!
Au sujet des ravitos installés tout au long des tracés et à l’arrivée, il est à noter que le « sans trace » est le mot d’ordre. En fait, l’organisation de la Classique est certifiée écoresponsable par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) dans le but de diminuer l’empreinte environnementale.
12:26
Le reste du parcours sera une répétition de mes nombreux entraînements ardus en montagne. Avec prudence, sans excès de vitesse, en plein contrôle, je coiffe l’arrivée après 4:10:50 de sentier. J’arbore un sourire digne d’un jeune premier, une médaille dans ma catégorie d’âge en prime. Mes petits-fils vont jubiler et faire un gros câlin à leur Papou.
Galerie photo
Photo 1 (Photo Paul Mackay photographie)
Photo2 (Photo Dan K Cooper)
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