Sandrine Mantha se rapproche de son rêve
La jeune gardienne de but Sandrine Mantha continue son cheminement dans le hockey. Ces jours-ci, elle a pris l’avion en direction de l’Alberta où elle va commencer ses classes à l’Académie de hockey de Banff (AHB) tout en s’alignant avec l’équipe de l’institution.
L’athlète de la région s’estime en bonne voie d’obtenir une bourse d’études dans une grande université américaine où elle pourra en même temps s’adonner à sa passion, le hockey.
À seulement 17 ans, Sandrine Mantha fait figure de pionnière du hockey féminin de haut niveau dans la région. Elle va maintenant s’aligner avec les meilleures hockeyeuses de son âge au Canada, tout en poursuivant ses études.
« En allant là-bas, je m’ouvre de très belles opportunités pour obtenir une bourse d’études dans une université américaine en évoluant dans l’équipe féminine de hockey », a-t-elle mentionné lors d’un entretien avec L’information du Nord.
C’est un de ses mentors, Michel Vallière (école de hockey Michel Vallière) qui lui a proposé le chemin de l’AHB. « Je n’étais pas certaine de vouloir aller dans une école préparatoire. Mais je me suis laissé convaincre d’aller disputer un tournoi de hockey là-bas au mois de mai dernier tout en faisant connaissance avec le personnel et en visitant les installations. J’ai été épatée », souligne la jeune sportive.
Un rôle de premier plan
Tout l’a impressionné à l’Académie de hockey de Banff, de l’entraîneur aguerri (l’ancien joueur de la Ligue nationale Mikko Makela), aux installations sportives de première classe.
« L’aréna est moderne. La chambre des joueurs est très grande et on a nos noms sur les casiers, comme une équipe professionnelle. Mais surtout, on sent qu’il y a une volonté d’excellence sportive », mentionne-t-elle.
De plus, la gardienne de but sait qu’elle obtiendra beaucoup de temps de glace avec son équipe qui évolue dans un des meilleurs circuits de hockey féminin du groupe d’âge au pays. « Je n’aime pas claironner que je serai gardienne numéro un, mais disons qu’on m’a fait comprendre que j’aurai une bonne place dans l’équipe », a-t-elle fait valoir.
Sandrine suivra des cours de 12<@Ee>e<@Ee> à l’école, la dernière année du niveau secondaire en Alberta avant l’université. Et c’est précisément l’université et plus exactement les établissements des États-Unis que vise la jeune athlète. Des universités de renommée académique offrent d’intéressantes bourses d’études aux athlètes-étudiantes pour s’aligner dans leurs prestigieuses équipes sportives, explique-t-elle.
« Mon but c’est les études. Je ne serai pas une athlète professionnelle », souligne Sandrine qui réalise la chance unique qui s’offre à elle d’obtenir une éducation de haut niveau tout en pratiquant le sport qui est sa passion dans la vie.
Volonté de fer
Pour ce qui est de la pression de passer le test de Banff pour réaliser son but ultime, l’adolescente qui s’exprime avec une grande maturité pour son âge indique « qu’il y a toujours de la pression dans la vie. Si tu te figes et ne fait rien parce que tu as peur, alors tu n’accomplis rien. Dans 10 ans, je serai sans doute une mère de famille, ce ne sera plus le temps de le regretter. Il faut serrer les dents tout de suite et avancer », dit-elle.
« Une des grandes forces de Sandrine comme athlète réside dans sa réaction sous la pression. Elle est toujours à son meilleur dans les tirs de pénalité de bris d’égalité. Je ne crois pas ne l’avoir jamais vu en perdre un en fait », dit Sonia Thompson, mère de la jeune athlète.
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