Félix Coderre-Hudon incarne la nouvelle culture sportive
Les événements Ironman et avant le triathlon et le demi-marathon ont contribué à instaurer, dans la région de Mont-Tremblant, une culture de l'entraînement et de la bonne forme physique.
Les événements Ironman et avant le triathlon et le demi-marathon ont contribué à instaurer, dans la région de Mont-Tremblant, une culture de l’entraînement et de la bonne forme physique.
Félix Coderre-Hudon incarne cette culture. Le Tremblantois de 36 ans a pris part à tellement de courses, au cours des 15 dernières années, qu’il ne saurait plus dire combien. Il préfère les épreuves cross-country ou extrêmes comme Spartan Race, discipline dont il a participé trois fois des championnats du monde. Le triathlon n’est pas sa discipline de prédilection puisqu’il est d’abord et avant tout un coureur, mais il a tout de même pris part à l’Ironman 70.3 de Mont-Tremblant en 2015 et 2016.
Cette année, il sera de retour avec deux amis et collègues de travail au restaurant Coco Pazzo, Carlo Desrosiers et Kaël Labelle. Ensemble ils formeront un relais. Félix assurera la portion natation, Kaël prendra charge du vélo et Carlo terminera l’épreuve à la course à pied.
«Les équipes de relais sont limitées à l’Ironman. Évidemment, compléter l’épreuve à trois ce n’est pas l’esprit de l’Ironman. Tout de même, c’est tellement un bel événement et j’ai trouvé le moyen d’en être même si je ne suis pas au meilleur de ma forme à cause d’une blessure persistante. Il y avait aussi d’autres collègues au travail qui souhaitaient vivre l’expérience. Finalement, il y a eu des désistements pour cause de blessures et c’est finalement moi, Kaël et Carlo qui allons former l’équipe».
Fin de course avec Cathy Bergman
Après avoir été un athlète d’endurance axé sur la performance, Felix dit être maintenant prêt à passer à un nouveau chapitre et courir davantage pour le plaisir et le partager.
L’an dernier, il a vécu dans cette optique une expérience intense d’émotions à l’Ironman 70.3 de Mont-Tremblant. Sensible à l’histoire de Cathy Bergman, cette femme de Brébeuf inscrite à l’épreuve après avoir perdu plus de 170 livres, Félix l’a attendu pendant 35 minutes sur le parcours, pour l’encourager à finir l’épreuve. Ils ont franchi le fil d’arrivée ensemble. «J’en ai encore les larmes aux yeux quand j’y pense», raconte-t-il.
C’était un peu pour Félix aussi le début de la transition vers une implication plus axée vers la participation aux épreuves et aussi dans le camp de l’engagement bénévole, un terrain qu’il a par ailleurs déjà tâté dans le passé.
«Je vais participer à des épreuves encore longtemps je l’espère, tant que mon corps me le permettra en tout cas. Mais je suis prêt également à faire plus de bénévolat pour donner la chance à d’autres de vivre les mêmes belles expériences que moi. En plus, j’ai ma fille de 11 ans qui m’accompagne aux événements et qui a commencé à participer à certaines comme concurrente. Elle aime bien ça et je l’encourage», dit-il.
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