Erik Guay, la gloire de Mont-Tremblant
Erik Guay a été reçu comme un roi le 18 février à la Station Mont Tremblant, où une fête a été organisée en son honneur.
Le nouveau champion du monde en super-G et vice-champion du monde en descente a eu droit à une ovation du public, puis à des discours des deux députés représentant la région, David Graham au fédéral et Sylvain Pagé au provincial, ainsi que le conseiller municipal de Mont-Tremblant Pascal De Bellefeuille, l’entraîneur-chef du Club de ski Mont-Tremblant Jocelyn Huot et le vice-président de la Station Thierry Brossard.
Le skieur de 35 ans a ensuite livré un discours à son tour, avant de répondre aux questions des journalistes et de rencontrer le public pour une séance d’autographes. Profitant de la période des questions, L’Information du Nord a fait une entrevue avec lui.
Comment on se sent, à 35 ans, d’être champion du monde?
Très heureux! Un skieur de 35 ans qui devient champion du monde, ça ne s’est jamais fait. C’est sûr que c’était un beau moment pour moi. Je savais que j’étais capable d’être champion du monde, mais vu mon âge, ç’a été une belle surprise.
Tu as subi 6 opérations aux genoux, dont 3 majeures. En 2015, tu as dû renoncé à la compétition pour une saison, le temps que tu guérisses. Y avait-il une certaine pression pour que tu reviennes?
Un peu, oui, mais je n’ai pas eu le choix. Mon genou me faisait trop mal. Il faut reconnaître aujourd’hui que c’était la bonne décision d’attendre. Ça va très bien maintenant, je me sens capable de gagner maintenant.
Crois-tu pouvoir te qualifier pour les Jeux olympiques d’hiver l’an prochain?
J’ai la motivation pour le faire. C’est le dernier rêve qu’il me reste, d’avoir une médaille olympique. C’est la seule chose que je n’ai pas eu dans ma carrière. Je vais tenter ma chance pour Pyeongchang, c’est sûr. Mais avant, je vais essayer d’aller chercher un nouveau Globe de cristal d’ici la fin de l’année. Je crois que c’est faisable.
Tu as quand même eu une chute importante cette saison. Est-ce que ça te fait penser à l’avenir?
Oui. C’est sûr que si j’ai une blessure sévère, c’est pas mal sûr que c’est la fin pour moi. Ça serait irréaliste de penser revenir de ça, à 35 ans. Mais je veux me concentrer sur ce que j’ai à faire, et travailler fort pour y arriver.
Après Pyeongchang, est-ce que la retraite va sonner pour toi?
On verra comment ça va, mais possiblement, oui. J’ai des enfants maintenant, et c’est plus difficile de partir longtemps. Après les Jeux de 2018, je me vois moins voyager. Je veux que mes enfants aient un père.
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