«Je suis prêt à recommencer maintenant»
«Je ne pensais jamais participer à un événement Ironman. Lorsque j'ai complété péniblement l'épreuve du 70.3 en 2014, je me suis promis que je ne répéterais jamais cette expérience. Et voilà que je suis prêt à recommencer maintenant».
Ceux qui le connaissent, se doutaient bien que le Tremblantois Luc Dubois allait revenir à la charge let participer de nouveau à l’Ironman 70.3 de Mont-Tremblant (le 26 juin).
À 69 ans, la détermination de l’homme d’affaires est inaltérée. «J’ai un besoin de dépassement. Je veux mesurer jusqu’où je peux pousser ma résistance», relate-t-il.
Pourtant, il comprend très bien qu’une épreuve d’Ironman est un test presque inhumain. Il relate une première expérience dont il est certes fier, mais dont il garde surtout le souvenir de l’agonie de la douleur pour parcourir les derniers kilomètres.
«La natation, ça s’est bien déroulé. Le vélo ça allait encore. Mais la course à pied, là c’était atroce! Tous les muscles de mon corps me faisaient souffrir, mes genoux me lâchaient. J’avais de terribles crampes», se rappelle-t-il.
Mais voilà, Luc Dubois ne pouvait résister, semble-t-il, à la volonté de se frotter une fois encore à l’Ironman.
Le concept du dépassement dans une épreuve d’endurance combinant les disciplines de la natation, du vélo et de la course à pied l’a par ailleurs interpellé dès la première fois qu’il a pris connaissance d’un tel sport.
«Comme la plupart des gens, je n’avais jamais entendu parler de triathlon avant 1983», mentionne-t-il.
C’est en regardant la télévision qu’il découvre l’existence de ce sport exigeant.
Il a tout de suite l’idée d’organiser une épreuve à Mont-Tremblant. Il met sur pied un comité organisateur et voilà la chose faite.
«Mont-Tremblant a tenu le premier triathlon dans l’histoire du Québec», dit-il non sans fierté.
Quelques années auparavant, en 1978, il avait aussi été de l’organisation de l’événement Courons Tremblant, alors que la course à pied connaissait une première vague de popularité.
Luc Dubois a lui-même participé à l’événement qui comportait des courses sur plusieurs distances, dont le demi-marathon.
De la course pour la mise en forme…à l’Ironman 70.3
Le Tremblantois Luc Dubois s’était initié à la course à pied comme moyen de mise en forme alors qu’il concourrait à un haut niveau en ski alpin.
Par la suite, il a toujours continué à courir jusqu’à ce que des maux de dos l’arrêtent en 1997. Après une intervention chirurgicale pour lui insérer deux tiges de métal dans le dos, il a recommencé à courir.
Finalement, il renoue même avec le triathlon à l’âge de 60 ans. Il est de nombreuses fois couronné gagnant de la Coupe Québec de triathlon dans sa catégorie d’âge.
La venue de l’événement Ironman à Mont-Tremblant a été pour lui une grande source de joie. «J’étais loin de penser que j’y participerais un jour. Je me suis inscrit comme bénévole sans aucun projet d’en faire davantage», précise-t-il.
Puis, il voit des gens qu’il considère comme de moins bons athlètes, en moins bonne forme physique que lui se surpasser pour compléter l’épreuve.
Sa fierté est piquée au vif. Et voilà qu’en 2014, il se donne comme objectif d’inscrire à son tableau de chasse l’Ironman 70.3 de Mont-Tremblant.
Il remporte sa grande victoire le 22 juin 2014 malgré la douleur physique qui l’accable. Il franchit le fil d’arrivée après 6 heures, 46 minutes et 47 secondes.
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