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Les Gaudet de Montcalm: la planche à neige dans le sang

Publié le 24 février 2016 par In Médias

Si le ski acrobatique a les sœurs Dufour-Lapointe, le snowboard alpin a lui aussi sa famille: les frères Gaudet. Émile (18 ans), Arnaud (15 ans) et Henri (12 ans), de Montcalm, sont de plus en plus connus sur le circuit, tellement que plusieurs les perçoivent comme les prochains espoirs canadiens dans cette discipline.

Il faut dire que les trois garçons ont un accès direct et privilégié avec un entraîneur québécois de premier plan: nul autre que leur père, Patrik Gaudet, qui est à la tête de l’équipe canadienne de snowboard.

Est-ce difficile d’être entraîné par son propre père? Pas du tout, dit Arnaud: «On fait vraiment la différence. Sur la montagne, on est ses athlètes. À la maison, on redevient ses fils.»

«Il nous a toujours traités de la même façon que les autres. On n’a jamais eu de passe-droit ou de pression supplémentaire parce qu’on est ses fils», ajoute Émile.

Des résultats probants

Reste que le virus de la planche à neige a été inoculé aux trois garçons par leur père. Dès l’âge de 2-3 ans, Émile et Arnaud ont commencé à pratiquer ce sport. Pour Henri, c’est venu à 4 ans. Tout de suite, les trois ont adoré. Après plusieurs années à faire du surf des neiges récréatif, ils ont décidé de se développer pour la compétition. Il faut dire qu’ils avaient à portée de main une référence sur deux pattes, à laquelle ils n’étaient pas gênés de poser toutes leurs questions.

Il faut croire que cette relation père-fils par le sport a porté des fruits, puisqu’Émile et Arnaud semblent maintenant partis pour la gloire sur le circuit Nor-Am. Le premier y est depuis trois ans maintenant: il a remporté le Championnat junior FIS de snowboard alpin en 2014 à Tremblant et s’est imposé en atteignant fréquemment le top 25, lors des différentes compétitions. Le second, qui commence tout juste sur le circuit cette saison, a quant à lui connu d’excellentes performances à ses trois dernières courses.

«Quand tu montes d’un niveau, c’est quand même stressant. Il y a du défi, il faut que je pousse pour prouver que je mérite ma place sur le circuit. À date, j’ai bien aimé», confie Arnaud.

Sur la montagne, on est ses athlètes. À la maison, on redevient ses fils.

Arnaud Gaudet

Même s’ils sont en compétition l’un contre l’autre sur les montagnes, Émile et Arnaud s’entendent à merveille. Ils donnent également des conseils à leur cadet, Henri, qui aimerait bien éventuellement les rejoindre, lui aussi, sur le circuit Nor-Am.

Qui sait, peut-être pourra-t-on les voir tous les trois, d’ici quelques années, prendre part aux Coupes du monde?

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