Une culture du consentement!
Par Marie-Hélène Ouellette. L’Élan-CALACS est très interpellé par l’actualité des dernières semaines qui touche directement notre champ d’expertise.
Les agressions sexuelles commises sur le campus de l’Université Laval, les allégations d’agressions sexuelles concernant le député Sklavounos, les initiations à caractère sexuel, les commentaires de Donald Trump sur les femmes, les multiples textes d’opinions et les messages haineux sur les réseaux sociaux au sujet de Safia Nolin à l’ADISQ… Ces exemples démontrent l’existence d’une culture qui bafoue clairement le consentement.
L’Élan n’a jamais vraiment utilisé le terme culture du viol, mais force est de constater qu’il y a quelque chose dans la société qui banalise et favorise les agressions sexuelles. Il nous semble donc important d’expliquer et de valoriser le consentement. C’est exactement ce qui fait défaut dans une culture du viol, le consentement!
Sans un oui (libre, éclairé et enthousiaste), c’est non! C’est simple, mais si mal compris.
Il faut savoir que la personne qui initie le contact a la responsabilité de vérifier et d’obtenir le consentement libre et éclairé de l’autre avant de poursuivre. Le consentement peut être retiré à tout moment.
Il existe une croyance dangereuse qui dit que si une fille dit non, il suffit d’être plus convaincant afin qu’elle dise oui. En l’absence de cours formels d’éducation à la sexualité, l’éducation sexuelle se fait malheureusement le plus souvent par la pornographie, où le consentement n’est jamais vérifié ou donné. Les jeunes et moins jeunes reçoivent donc le message qu’il est correct de mettre de la pression, de convaincre et d’insister.
Une relation sexuelle égalitaire et respectueuse, c’est tellement formidable, gratifiant et épanouissant!
Marie-Hélène Ouellette
Pour L’Élan-CALACS
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