Notre réputation est salie
Je parle au nom des locataires de la rue Proulx et je vais aussi remettre la pétition qui compte à ce jour 154 signatures ainsi que des lettres d'anciens locataires, qui eux aussi ont été surpris et déçus par les propos tenus le 13 octobre 2015, ici même (au conseil municipal) et qui par la suite ont été publiés dans L'Information du Nord du 25 octobre 2015. De plus, plusieurs d'entre nous ont visionné cette réunion du conseil à la télé communautaire.
Nous avons fait parvenir une copie du début de la pétition à M. Labonté, mais il n’y a pas eu de suite. Alors, nous désirons tout d’abord apporter des précisions sur des propos tenus par M. Labonté et Mme Perron.
Tout d’abord, vous dites avoir eu écho que ça ne va pas très bien dans ce secteur-là. Voici une pétition qui prouve le contraire et, de plus, dans votre rôle d’élu municipal, vous auriez dû venir nous rencontrer, rencontrer les gens qui ont participé à votre élection comme conseiller municipal, afin de valider les dires d’une seule personne sur ce que vous appelez les 104 logements.
M. Labonté et Mme Perron, vous dites que ça devient un ghetto. Ce sont des propos qui sont très blessants et vous auriez dû vérifier la définition du terme avant de l’utiliser.
Vous dites aussi que ces immeubles ont été construits pour rendre plus accessibles les loyers au niveau des familles. Sachez que de ces 104 logements, 34 sont des 3 et demi, alors il ne faut pas que les familles soient trop nombreuses. M, Labonté, vous dites, et nous vous citons, les familles s’en vont et les jeunes prennent leur place. Sachez que parmi ces jeunes, plusieurs ont eux aussi des enfants. Sachez aussi que ce sont eux qui vont nous remplacer un jour. Vous dites aussi, la police va là continuellement. À cela, nous répondons que depuis le 8 octobre 2014, nous sommes reliés à une centrale à la demande de la ville et que, pour nous, voir la police venir et faire un 360 sur notre terrain, comme Mme Perron l’a mentionné, et bien ça nous sécurise et prouve qu’ils font un très bon travail.
Effectivement, nous avons eu 144 appels de police, de pompiers et d’ambulance. Mais il ne faut pas oublier que nous représentons approximativement 4 pour cent de la population de Mont-Tremblant, une concentration de population quand même considérable pour un cul-de-sac. Les policiers sont souvent aussi appelés à tort. Le fait que la porte-fenêtre du voisin se trouve à moins de six pieds de la fenêtre de l’autre voisin laisse place à l’interprétation. Vivre dans un 104 logements, c’est aussi accepter de partager une proximité.
Mme Perron fait également allusion aux chiens qui ne sont pas en laisse et aux excréments. Voici comment nous avons résolu ce problème, il y a de ça quelques mois déjà.
Vous dites: «la Ville subventionne 24 des 104 logements». Sachez que ce n’est pas 24 logements, mais bien deux de plus, soit un total de 26 logements qui sont subventionnés. Les trois quarts ne le sont pas, mais bien deux de plus pour un total de 26 logements qui sont subventionnés. Les trois quarts ne le sont pas. Donc, 76 pour cent des gens payent leurs loyers au plein prix.
Quelle colère et déception devant les propos de Mme Perron et nous citons: «Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on n’est pas nobles… ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on n’est pas respectable. Plusieurs des 76 pour cent des locataires gagnent très bien leurs vies et adorent leurs appartements qu’ils payent au plein prix.
Et vous M. Labonté, pour résumer, vous demandez au conseil d’administration de se pencher sur le problème. Quel problème? Celui de ne pas avoir vérifié les faits avant, surtout en tant qu’élu. Nous, quand il y a un problème, nous demandons à la conciergerie, sinon nous nous tournons vers le gestionnaire. Nous n’avons nul besoin pour notre part, de communiquer avec le conseil d’administration ou de venir au conseil municipal.
Depuis le 25 octobre, nos enfants se font ridiculiser à l’école. Nous sommes la risée de la ville. Nos logements et nous sommes pointés du doigt. Notre réputation est salie. C’est pour cela que nous tenons à une rétractation publique au même titre que vos paroles tenues le 13 octobre 2015 qui pour nous tous étaient sans fondement.
Irène Caisse
Porte-parole des locataires des Habitations du Ruisseau Noir
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