«Une sablière-carrière est une nécessité», croit l’ancien DG
La lecture de l'article portant sur la sablière-carrière de Saint-Faustin-Lac-Carré dans le secteur Saint-Faustin et non dans le secteur de Lac-Carré comme le laisse supposer l'article m'a fait réagir. Je trouve désolante la position de l'UDC que je trouve oiseuse, aveugle et égoïste.
Comme ancien directeur général de la Municipalité, j’ai la conscience parfaitement tranquille et je sais que nous avons travaillé, les élus, l’administration et l’industrie, de façon responsable et que nous avons servi les meilleurs intérêts de la collectivité, l’intérêt général. Et je puis témoigner de l’excellente collaboration du propriétaire, Benoît Gauthier, qui a fait preuve d’ouverture d’esprit et de civisme.
Avec l’aide du procureur de la Municipalité, Me Denis Dubé, nous avons conclu une entente avec l’industrie qui nous assure que les inconvénients seront considérablement diminués. Quant à la question environnementale, notamment en ce qui concerne la prise d’eau municipale, nous avons été rassurés par les études soumises. Il s’agit donc d’une décision responsable. L’UDC doit cesser de faire de la démagogie inutile.
L’analyse en profondeur de ce dossier m’a convaincu de la pertinence de cette industrie et que sa localisation est une localisation idéale permettant de rencontrer à la fois les intérêts du ministère des Transports et les intérêts de l’ensemble de la collectivité tant locale que régionale.
En considérant l’étendue du réseau routier, une sablière-carrière est une nécessité. En effet, il y a une évidence du besoin d’agrégats. Une telle industrie doit être le plus près possible de la 117 pour éviter le transport sur des chemins non préparés pour un tel transport et diminuer les effets d’émission à effet de serre dû au transport et élargir les dérangements.
Dans une vision de développement durable, cette sablière-carrière a donc sa pertinence. Je ne connais pas d’activités humaines qui ne causent pas d’inconvénients. Une vision de développement durable cherche à diminuer les inconvénients, car on ne peut pas les éliminer complètement. C’est exactement ce qui a été fait dans ce dossier.
Cette industrie est présente à cet endroit depuis plus de 50 ans. On peut donc également poser la question suivante: combien de plaignants ont acquis leur propriété sans réfléchir à ce fait? En prenant une décision, ils acceptaient tacitement les activités de la sablière. Doit-on aujourd’hui pénaliser l’ensemble de la collectivité pour satisfaire les intérêts égoïstes d’un petit groupe? Ma réponse est clairement non.
Jacques Brisebois
Ancien directeur général
Pour consulter l’article présentant la position de l’UDC, cliquez ici.
Voir plus de : Opinion
De plus en plus d’entreprises s’engagent envers les médias d’ici
Au moment d’écrire ces lignes, près d’une centaine d’entreprises québécoises et canadiennes avaient adhéré à l’initiative « J’appuie le Mouvement …
Il est temps d’adopter C-18 et de préserver les nouvelles locales
Nous représentons ici plus d’une quarantaine de propriétaires d’hebdomadaires indépendants à but lucratif qui regroupent plus d’une centaine de médias …
Le chemin de la vie
La vie, ce n’est pas facile. Arrêtons avec ce mythe affirmant que la vie devrait être facile. Si j’avais eu …