Des Faustilacois exaspérés par la présence d’un ours
Des résidents de Saint-Faustin-Lac-Carré trouvent exaspérante la lenteur des autorités à régler le cas d'un ours errant dans les parages.
Selon plusieurs résidents de cette municipalité, l’ours se promène dans le voisinage depuis au moins un mois. Il fouille allègrement dans les poubelles et fouine un peu partout. Il n’a pas l’air bien malin, disent-ils, mais sa présence commence à peser.
«On a des enfants, des animaux domestiques. Les gens sont moins portés à se promener à l’extérieur», a indiqué Véronique Le Brun.
Cette dernière estime que la situation résulte en une perte de qualité de vie. Les résidents se sont accommodés de la situation lors des premiers jours, mais après un mois, ils pensent que le problème devrait être réglé.
Les témoins sont d’accord pour dire qu’il s’agit d’un seul ours, probablement une femelle. Elle a été vue au domaine Lauzon, à la pisciculture, aux alentours du lac Carré et à la rue de la Gare entre autres.
Municipalité et MFFP alertés
Les résidents qui l’ont aperçue ont indiqué avoir alerté tantôt le Ministère de la Faune, tantôt la Municipalité de Saint-Faustin-Lac-Carré.
Du côté de la municipalité, le directeur général Gilles Bélanger a mentionné que l’information avait été relayée au MFFP. Les municipalités ne sont pas autorisées à prendre des mesures contre un ours. Par contre, on a véhiculé de l’information via le bulletin municipal pour inciter les gens à remiser les vidanges et les autres sources de nourriture potentielles comme les graines d’oiseau par exemple.
L’agent de la Protection de la faune du Bureau de Saint-Jérôme, le lieutenant André Desjardins confirme que ces mesures suffisent habituellement à éloigner l’ours. «S’il ne trouve plus de nourriture à un endroit, il ne reviendra pas», a-t-il expliqué.
Dans le cas signalé, à plusieurs reprises, a-t-il précisé, à Saint-Faustin-Lac-Carré, on a tout de même pris une nouvelle mesure consistant à installer une cage pour attraper l’ours qui pourrait ensuite être éloigné. Les chances de capturer l’animal sont moindres lorsqu’il trouve des sources de nourriture autrement que pour l’attirer à la cage, a-t-il mentionné.
Cet automne, ce n’est que le deuxième cas relevé d’ours rôdant près des secteurs habités sur le territoire desservi par le bureau régional de Saint-Jérôme.
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