Présentation des résidences de création à l’Atelier de l’Île
L’Atelier de l’Île accueille deux artistes en résidence pour une période de recherche et de création jusqu’au 7 février. Le jeudi 6 février à 17h, les deux artistes partageront leur expérience et leurs découvertes lors d’une présentation ouverte à tous
« Ils vont parler de ce qu’ils ont découvert, ce qu’ils ont exploré pendant les trois semaines à l’Atelier de l’Île et comment ça va s’inscrire dans leur projet par la suite », indique Caroline Gagnon, directrice de l’Atelier de l’Île.
Cet événement est une occasion unique pour le public de découvrir les coulisses du processus de création. « C’est toujours pertinent d’entendre les processus de création des artistes. Ça permet d’être en contact avec leurs démarches, leurs processus. Je pense que ça ouvre des perspectives aussi. C’est vraiment ouvert à tous », ajoute-t-elle.
Les résidences de création
Les résidences de création sont un espace de liberté : « Une résidence d’artistes, c’est vraiment un moment libre. Les artistes ont une intention de recherche, mais leur projet peut changer aussi en cours de route », explique Caroline Gagnon. On leur fournit un hébergement pour trois semaines. C’est une belle période pour te concentrer sur ton travail. »
« Une résidence d’artistes, c’est vraiment un moment libre. Les artistes ont une intention de recherche, mais leur projet peut changer aussi en cours de route. »
-Caroline Gagnon, directrice de l’Atelier de l’Île.
Différentes pratiques
L’Atelier de l’Île a à cœur de croiser différentes pratiques artistiques « On s’est donné pour mandat d’inviter des artistes qui ne font pas de gravure pour leur permettre d’essayer d’autres choses », détaille Caroline Gagnon.
Roberto Santaguida, reconnu pour son travail en film et en vidéo expérimentale, explore les liens entre son médium et la gravure. Son projet visait à combiner des techniques d’estampe traditionnelles avec des éléments numériques.
Félix Chartré-Lefebvre, artiste et historien de l’art, adopte une approche conceptuelle en travaillant sur la matérialité du temps et notre relation affective à la durée. « Il travaille sur plusieurs techniques en même temps pour développer son projet. Il exploite vraiment à fond tout ce qu’on peut offrir à l’Atelier de l’île », explique Mme Gagnon. Il avait pour objectif de réaliser une série d’impressions sur serviettes de bain représentant les taches éphémères à la surface du Soleil, de la Terre et de la Lune, ainsi que des embossages sur papier de coton de cintres déformés pour évoquer l’orbite elliptique de la Terre.
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