Projet à Mont-Tremblant: une tour de télécommunication qui ne passe pas
Le conseil municipal de Mont-Tremblant monte aux barricades afin de s’opposer à l’installation d’une nouvelle tour de communication cellulaire sur son territoire, dans le secteur du lac Gélinas.
Les élus municipaux dénoncent l’attitude de l’entreprise Bell qui vient de s’adresser directement à Innovation, Sciences et Développement économique Canada, afin d’obtenir l’autorisation de bâtir une tour de 82 m de haut dans le corridor visuel de la montée Ryan. Ils sont d’autant plus fâchés de la situation que l’entreprise ne leur aurait jamais demandé leur avis, selon le maire Luc Brisebois.
« On a adopté un moratoire quant à la construction de toute nouvelle tour cellulaire et Bell le sait, alors ils décident de contourner la réglementation municipale, déplore le premier magistrat. Pourtant, c’est très clair que la population de Mont-Tremblant veut protéger ses paysages. Les deux dernières tours qui devaient se bâtir à Mont-Tremblant, celle du Boréalis et celle de la sablière municipale, les citoyens se sont opposés aux projets et il a fallu reculer. Je ne vois pas pourquoi il y aurait une meilleure acceptabilité sociale du projet de Bell au lac Gélinas. »
« Tout comme la population, les membres du conseil sont d’avis que ces tours ont un impact majeur sur les paysages de Mont-Tremblant, qui sont l’une de nos plus grandes richesses. »
-Luc Brisebois
Le maire dit par ailleurs s’interroger sur la hauteur de la tour, qui semble « disproportionnée » quant aux objectifs avoués de Bell, soit de desservir les résidences du lac Gélinas. « Le principe de précaution doit s’appliquer quant aux nouvelles technologies de communication déployées, croit M. Brisebois. Or, à cette étape, Bell n’offre aucune garantie que la tour projetée ne comprendra pas d’équipements 5G, ce à quoi nous nous opposons fermement tant et aussi longtemps que l’innocuité de cette technologie pour la santé de la population n’aura pas été démontrée hors de tout doute. »
Des recours explorés
Pour le moment, il est trop tôt pour savoir quels recours la Ville entend prendre contre Bell pour empêcher la réalisation de ce projet de tour. Le conseil doit se réunir et statuer sur la question, affirme le maire Brisebois. « On va regarder quelles sont nos options, mais d’habitude, après que le fédéral a accepté un projet, le conseil a encore le droit de se prononcer », déclare-t-il.
Les élus invitent par ailleurs les citoyens à signifier leur opposition à l’entreprise Bell ainsi qu’à Innovation, Sciences et Développement économique Canada dans le cadre de la consultation virtuelle qui se tient jusqu’au 20 février. Les commentaires peuvent être transmis à consultation@romin.ca.
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