Matières organiques: des municipalités déjà prêtes pour 2020
Même si la MRC des Laurentides vise l’année 2020 pour que chaque porte ait son bac brun afin de récupérer les matières organiques, plusieurs projets-pilotes sont déjà sur les rails.
Sur le territoire, les Municipalités de Sainte-Agathe-des-Monts et Saint-Faustin-Lac-Carré ont déjà ciblé des secteurs précis où installer le bac brun. Dans ces secteurs, chaque porte a son bac et la collecte a lieu régulièrement, comme pour le recyclage et les déchets. Même si certains n’ont jamais embarqué dans le projet ou se sont découragés en cours de route, la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge (RIDR) se dit très satisfaite de la réponse de la population.
«Depuis l’été 2014, on évalue à 50% le taux de participation, ce qui est plus qu’on n’aurait jamais pu espérer il y a 10 ou 15 ans, affirme la responsable du projet à la RIDR, Rose-Marie Schneeberger. Nous sommes présentement à compiler les données de la première année. Nous souhaitons évaluer toutes nos options pour étendre la collecte ailleurs dans les MRC des Pays-d’en-Haut, des Laurentides et d’Antoine-Labelle», ajoute-t-elle.
Pour les villégiateurs
Un autre projet-pilote très populaire, surtout en milieu de villégiature, est l’apport volontaire. Dans les municipalités de Lac-Supérieur, Saint-Faustin-Lac-Carré et La Conception, des bacs communs sont mis à la disposition des résidents, permanents ou villégiateurs, pour y déposer leurs restes de table et gazon coupé. «La gestion des bacs peut être difficile pour les gens en chalet, explique Nathalie Rochon de la MRC des Laurentides. Ils peuvent être deux semaines sans revenir sur les lieux, et il y a le risque que des animaux sauvages viennent dans leur poubelle entretemps. Avec ce projet-pilote, ceux qui le désirent peuvent partir l’esprit en paix en laissant leurs matières organiques au conteneur.»
Pour Isabelle St-Germain, chargée de projet en développement durable du CRE Laurentides, c’est une bonne nouvelle car beaucoup de villégiateurs sont favorables à être plus respectueux de l’environnement. «De ce que je constate, beaucoup de villégiateurs ramènent leurs matières organiques à leur logis permanent: ce ne sont pas tous les villégiateurs qui ne compostent pas.» La possibilité de pouvoir les laisser avant de partir devrait donc en séduire plus d’un.
La Ville de Mont-Tremblant a également mis en place un projet de collecte des matières organiques à l’hôtel de ville depuis trois ans. La Polyvalente Curé-Mercure se joindra également à ce projet en novembre.
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