«Notre priorité, c’est la sécurité des enfants» -Christine Désormeaux
Pour le commun des mortels, il n’est pas facile d’évaluer la sécurité d’un endroit lorsqu’on cherche une garderie pour son enfant. C’est toutefois une obsession pour les éducateurs en services de garde.
Le Centre de la petite enfance des Rires existe depuis 2003 et a deux points de services, à Mont-Tremblant et Saint-Faustin-Lac-Carré. Pour sa directrice générale, Christine Désormeaux, le plus important est de s’approprier la réglementation du ministère de la Famille et de trouver des moyens de l’appliquer en l’intégrant dans le quotidien de la garderie.
«Notre priorité, c’est la sécurité des enfants. Pour s’assurer que l’environnement est sécuritaire, ça va de l’aménagement du local, pour voir tous les enfants en tout temps, à l’inspection des modules de jeux chaque jour dans la cour.»
«Chaque éducatrice a une liste avec les particularités de chaque enfant dans son groupe et une grille pour vérifier chaque matin que tout est en ordre.»
«Nous faisons aussi signer un protocole aux parents pour qu’ils nous autorisent à une foule de choses concernant leur enfant: la prise d’acétaminophènes, l’application de crème solaire et d’insectifuge, et j’en passe!»
«Ça va vite!»
Malgré cet environnement hyper-contrôlé, il arrive néanmoins que des erreurs surviennent: après tout, un humain reste un humain.
«Ça va vite, la vie en CPE! Ça peut arriver par exemple d’oublier de barrer la porte, parce qu’il a fallu intervenir pour séparer deux enfants», reconnaît Mme Désormeaux.
D’ailleurs, le CPE a eu neuf manquements pour son centre de Mont-Tremblant et 14 pour celui de Saint-Faustin lors de sa dernière inspection du ministère: essentiellement pour des choses bêtes, comme l’oubli d’écrire sur le menu qu’un verre de lait est servi à la collation.
Une évolution
C’est le même son de cloche au CPE Bambouli, qui a deux points de service à Sainte-Agathe et un à Val-David. Là-bas aussi, la vigilance est de mise.
La directrice générale, Sylvie Dufresne, reconnaît d’ailleurs que même si les inspecteurs peuvent se montrer zélés parfois, dans l’ensemble, c’est mieux qu’avant.
«On nous oblige à avoir un portique et une serrure avec un code d’accès, pour éviter que n’importe qui entre dans la garderie. La cuisine doit désormais être une pièce fermée, pour des questions de sécurité, mais aussi d’hygiène. Tout ça fait plus de paperasse et augmente les risques de manquements, car penser à tout, ce n’est pas évident tous les jours. Mais je vois quand même une belle évolution, comparé à il y a vingt ans», conclut la gestionnaire.
Voir plus de : garderies
Les travailleuses en CPE se dotent d’une banque de grève de cinq jours
Les travailleuses en centre de la petite enfance (CPE) du Syndicat des travailleuses en CPE région Laurentides (CSN) ont voté …
La garderie Coucou Hibou espérée pour juin
En attendant les CPE préfabriqués, une autre garderie devrait ouvrir ses portes dans les prochains mois à Mont-Tremblant. Il s’agit …