Pourquoi avoir choisi de s’établir sur le territoire de la MRC des Laurentides ?

J’ai immigré pour la première fois au Canada, en Alberta, il y a dix ans. Ce fût une expérience enrichissante, avec de belles rencontres personnelles et professionnelles, mais je sentais bien que ma place n’était pas dans cette province. J’ai donc déménagé à Montréal. C’est comme ça que j’ai découvert les Laurentides avec lesquelles je suis littéralement tombée en amour. Je venais souvent y passer les fins de semaine. Entre-temps, je suis retournée vivre en France, pour finalement me redonner une chance de revenir au pays avec comme objectif de venir m’installer dans les Laurentides. Et quand j’ai eu l’opportunité, à distance, d’y décrocher un bon emploi en lien direct avec mes compétences et mes centres d’intérêt, je n’ai pas hésité, sachant pourtant que je devais repartir à zéro pour les démarches d’immigration, ce qui n’a pas été de tout repos.

 

Comment gardez-vous contact avec vos racines en étant dans les Laurentides ?

Les nouvelles technologies m’aident beaucoup à garder le contact avec mes proches et plus particulièrement les applications qui me permettent d’entendre et de voir les personnes qui me sont restées chères outre-Atlantique. J’ai aussi quelques amies ici, comme moi d’origine française, même si je ne fais plus vraiment de différenciation.

 

Qui dans la région des Laurentides a fait une différence pour vous? Et comment ?

C’est Sophie, ma collègue de la Direction des Ressources Humaines aux bureaux de la MRC des Laurentides à Mont-Blanc, là où je travaille depuis fin août de cette année. Elle a effectué toutes les démarches pour mon permis de travail, elle m’a aidé à trouver un logement et à emménager. Son soutien a été précieux durant les six mois d’attente du permis de travail. Je suis chanceuse d’être tombée sur une personne si généreuse et gentille! Elle est devenue une super collègue!

 

Ce que vous appréciez le plus sur le territoire de la MRC des Laurentides ?

C’est la proximité avec la nature, que j’avais déjà découverte dans les basses Laurentides lors de ma période montréalaise. Ici, c’est encore mieux tant il y a une quantité incroyable d’activités extérieures à faire et pour tous les goûts. Je fais de la randonnée, du vélo, de la raquette et je compte bien m’initier au ski de fond dès cet hiver.

 

Quel a été le plus gros enjeu rencontré à votre arrivée ?

La construction d’un nouveau cercle social. Les défis d’une immigration sont multiples et il faut vraiment avoir conscience que ce n’est pas simple et que ce projet doit être bien préparé. C’est une expérience de vie formidable, mais il faut avoir en tête que l’intégration est la clé pour réussir son immigration, et cela prend beaucoup de temps, donc la patience est de mise. La MRC des Laurentides regorgent d’activités où il est possible de rencontrer des gens en fonction de ses intérêts. Une soirée pour l’accueil et l’intégration des nouveaux/anciens arrivants est d’ailleurs organisée le 15 décembre prochain à l’église de Saint-Jovite.

 

Où vous voyez-vous dans 5 ans ? Quels sont vos projets d’avenir ?

Je me vois encore très bien vivre dans la région dans 5 ans! D’autant plus que j’adore mon milieu de travail. J’espère bien rencontrer quelqu’un et fonder une famille pourquoi pas?. Je rêve d’avoir une maison dans les environs, avec un cabanon! De préférence au bord d’un lac.

 

Quelles sont les activités auxquelles vous participez pour vous engager dans votre milieu ?

Je ne suis revenue au Québec que depuis fin août et je suis encore en mode découverte. Cela dit, j’ai participé au Bénévolarama, le premier Salon du bénévolat qui s’est tenu à la Polyvalente des Monts à Sainte-Agathe-des-Monts en octobre dernier. Cet événement m’a impressionné car une vingtaine d’organismes communautaires étaient présents, cela représente des centaines de bénévoles qui s’investissent pour leur communauté!

 

Nommez 3 grandes différences de votre pays d’origine versus votre pays d’adoption ?

Il y a bien sûr le climat, mais ce que j’aime et qui me fascine, c’est l’immensité des territoires. Le Canada et la France ont deux cultures différentes, c’est toujours délicat de les comparer, et je ne pense pas que cela soit judicieux de le faire si on souhaite s’intégrer dans notre pays d’accueil.

 

Qu’est-ce qui vous a le plus sorti de votre zone de confort à votre arrivée?

Ma première expatriation en Alberta m’a clairement sortie de ma zone de confort car je n’étais pas préparée. L’éloignement familial, l’hiver, ce sentiment de solitude même si on est entourée, ont été de grands défis pour moi. Aujourd’hui, j’ai retrouvé ma zone de confort dans les Laurentides.

 

Selon vous, quelle est la plus grande qualité des Québécois d’origine ?

Je trouve que les Québécois sont de nature positive et souriante. J’ai d’ailleurs moi-même adopté cette bonne attitude lors de ma première expérience québécoise et on ne manquait pas de me le faire remarquer quand je suis retournée vivre en France.

 

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