Présenté par CDE MRC des Laurentides et du Gouvernement du Québec
Fièrement IN pour la diversité culturelle : Entrevue avec Arélia Istinah
Découvrez l'entrevue avec Arélia Istinah, 49 ans, résidente du Québec depuis 2013. Arélia a étudié en travail sociale pour personnes en difficulté en plus de travailler dans le domaine de la restauration.
1. Pourquoi avoir choisi de s’établir sur le territoire de la MRC des Laurentides ?
Je suis une adepte des activités extérieures. En été, j’aime faire de la randonnée ainsi que du kayak. En automne, c’est de voir les couleurs et en hiver, je pratique le ski de fond et le ski alpin. J’apprécie la proximité avec Montréal où j’habitais avant de venir m’installer dans la région. A Pointe-Claire précisément mais j’avais déjà quelques ami(e)s dans les Laurentides.
2. Comment gardez-vous contact avec vos racines en étant dans les Laurentides ?
En pouvant continuer de parler l’indonésien avec mes nombreuses connaissances qui sont de la même origine que moi. A Montréal ou ici aux alentours. Pareil avec mes 3 sœurs et mes 2 frères restés à Bali et avec qui je garde contact au moins une fois par mois grâce à la technologie. Je continue également de cuisiner des plats typiquement indonésiens comme le « sate ayam »ou encore le « nasi goreng ».
3. Qui dans la région des Laurentides a fait une différence pour vous? Et comment ?
Quand mon mari et moi avons acheté notre maison dans la région, l’ancienne propriétaire est très vite devenue ma meilleure amie. Plus que ça, je la considère comme ma marraine. Elle est ma conseillère spirituelle, ma mère d’ici en fait. Elle est pour moi un véritable cadeau que la vie m’a offert.
4. Ce que vous appréciez le plus sur le territoire de la MRC des Laurentides ?
Le fait qu’on parle plus le français ici qu’à Montréal. Les gens vous encouragent à le parler. J’ai affaire à des professeurs très professionnels en francisation. Je trouve que c’est une meilleure place pour l’intégration des immigrants. Les habitants des Laurentides sont de manière générale plus gentils qu’en ville. De plus, il y a beaucoup moins de trafic comparé à Montréal ou même à Bali. J’apprécie aussi d’être entourée de montagnes, de nature et de lumières naturelles, voir le soleil illuminer la roche. La nourriture est très variée dans la région, tout comme le sont les activités à y faire.
5. Quel a été le plus gros enjeu rencontré à votre arrivée ?
Définitivement, la barrière de la langue. J’ai souffert au début de ne plus être aussi indépendante comme je pouvais l’être quand je vivais dans mon pays d’origine. Comment pouvez vous appeler quelqu’un dans une langue qui vous est totalement étrangère alors que vous avez des besoins particuliers ?
6. Où vous voyez-vous dans 5 ans ? Quels sont vos projets d’avenir?
Je pense bien être prête pour vivre ici éternellement. Je l’espère en tous cas. J’ai le projet de me perfectionner très prochainement dans le domaine de la peinture artistique. J’aimerais également pouvoir aider d’autres immigrants dans leur intégration, être une source d’inspiration pour eux.
7. Quelles sont les activités auxquelles vous participez pour vous engager dans votre milieu ?
Je me suis investie auprès de l’église et de la communauté religieuse locale en général même si ma confession d’origine est très différente. Les études que je poursuis en français sont aussi une forme d’engagement dans la communauté. J’ai passé les examens de niveau 4 et j’aborde le niveau 5 dès la rentrée.
8. Nommez 3 grandes différences de votre pays d’origine versus votre pays d’adoption ?
Outre la langue et la nourriture, disons que les hivers sont très différents ici. Ils sont plus longs et beaucoup, beaucoup plus froids. Par contre me voilà aujourd’hui à l’abri des éruptions volcaniques ou encore des tsunamis dévastateurs. Le système de santé au Québec est très différent tout comme celui de l’éducation. Ce que j’apprécie, c’est qu’il y a moins d’instabilité politique ici qu’en Indonésie.
9. Qu’est-ce qui vous a le plus sorti de votre zone de confort à votre arrivée?
C’est de ne pas avoir eu de statut bien défini à mon arrivée. Il m’a fallu attendre l’année 2016 soit 3 ans après avoir passé les douanes pour obtenir mon statut de résidence permanente et ainsi, de pouvoir enfin travailler. Tout est en règle depuis. Entre temps, je me suis initiée à la peinture artistique ainsi qu’à la décoration florale en plus de m’investir dans diverses activités purement bénévoles.
10. Selon vous, quelle est la plus grande qualité des québécois d’origine ?
Leur ouverture d’esprit. De là en découle leur gentillesse et leur pacifisme. Je ne sens pas de jugement de leur part à mon égard. Ils sont curieux et ouverts à toutes les cultures venues d’ailleurs.
Découvrez l’entrevue complète juste ici :
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