Normand D’Amour, Brigitte Lafleur, Anne Casabonne, Jean-Pierre Bergeron...
Philippe Cormier s’entoure de gros noms pour son 2e film
Le jeune réalisateur de films de Labelle, Philippe Cormier, vient de terminer la distribution de son 2e long-métrage, "Le Purgatoire des intimes" et se lance dans les répétitions. Son choix de la distribution s’arrête sur de nombreuses pointures du petit et grand écran.
Après avoir présenté officiellement son premier film, autofinancé et tourné en partie dans la région pendant la pandémie, voilà qu’il se tourne vers la région de Montréal. Le tournage étant prévu pour août, mesures sanitaires mises en place, Philippe Cormier promet un drame psychologique, genre où il semble à l’aise. Que trouve-t-il dans ce genre?
« Ce qui m’accroche vraiment, c’est de trouver la psychologie du personnage. Dans ce film, c’est un homme qui vit de solitude extrême, aux antipodes de moi. Je vais donc chercher des informations du sujet. Je m’inspire de personnes qui vivent des choses qui ne sont pas faciles. Et je pense que la solitude est un thème qui doit être touché, car plusieurs la vivent et sont seuls et avec des raisons différentes », explique le réalisateur à L’info.
« En général, c’est pour aller chercher la psychologie, les émotions. Il y a quelque chose dans les yeux, le silence. Le silence, c’est quelque chose qui m’interpelle dans les drames psychologiques. Je joue beaucoup là-dessus. D’ailleurs le personnage principal de mon film est celui qui a le moins de répliques! »
Sujet tabou, la sexualité?
Le film parle abondamment de sexualité, confie Philippe Cormier. Il y a des travailleuses du sexe dans l’œuvre, un sujet que le réalisateur considère peu abordé en cinéma d’ici. « Pour ma génération, ce n’est plus un tabou d’en parler. Je vais assez loin dans le film, je prends un risque: je suis assez cru dans les propos de sexualité, mais je crois que ce sera tout de même intéressant. »
Le Purgatoire des intimes sera une œuvre complexe. Voici d’ailleurs le synopsis. « Alain Landriault, un homme de 55 ans troublé suite à la mort de sa mère, aura des relations problématiques avec différentes femmes de son entourage. Sa solitude extrême et l’incompréhension de sa famille éclatée le pousseront à de graves gestes qui seront malheureusement irréversibles. »
La distribution est solide et comporte quelques vétérans familiers des écrans. Son choix d’acteurs pour cette réalisation, outre son équipe de tournage, reposera sur le talent de noms bien connus au Québec: Normand D’Amour, Jean-Pierre Bergeron, Brigitte Lafleur, Anne Casabonne, Sonia Vachon, François Gadbois, Mélissa Bédard, Gabrielle Marion, Clodine Desrochers, Anne-Marie Falcon, Karl Farah, Karine St-Michel, Tatiana Zinga Botao, Roxane St-Gelais, Alexis Lefebvre, Vincent Bellefleur, Rebecca Gibian, Jessie Nadeau, Sara Karel Chiasson, Laurence Boileau, Emy Drolet, Émanuel Frappier, Carmen Sylvestre, Pascale de Blois, Thomas Francoeur, Sonia Vigneault et Philippe lui-même dans le rôle de réceptionniste.
Impossible d’en ajouter plus actuellement, mais gageons que Philippe Cormier en partagera un peu plus sur son balado Bavarder avec Cormier disponible sur Spotify. On parle même d’apparitions télé comme comédien prochainement!
Soulignons que le premier long-métrage du Labellois, Lorsque le cœur dérange, a été présenté en ouverture du Festival Émergence (Montréal) en avril dernier.
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