Amélie: ballades dans un quotidien jamais plate

Publié le 28 octobre 2020 par Véronique Piché

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Véronique Piché

Journaliste | vpiche@inmedias.ca

Amélie Morin-Bastien, artiste musicale de la région, mijote quelque chose. Guitare, ukulélé et nature laurentienne sont les ingrédients de son premier EP qui sera lancé en 2021.

Amélie: ballades dans un quotidien jamais plate

« Je fais de la chanson pop folk chocolat chaud avec une saveur country. » Amélie Morin-Bastien, auteure-compositrice-interprète déposée dans la nature d’Arundel, précise sa pensée quant à cette description. Le chocolat chaud, pour elle – et pour plusieurs – cela représente le réconfort qui bivouaque dans ses chansons. Car même si le thème est triste, le côté espoir et positif n’est jamais très loin. Pour le reste que sont le pop, le folk et le country, il faut écouter pour comprendre.

Amélie est fraîchement diplômée de l’École nationale de la chanson de Granby, une institution qui a vu passer des Salomé Leclerc, Lisa Leblanc, Damien Robitaille et Alex Nevsky pour ne nommer que ceux-là. « J’ai beaucoup retardé mon rêve, dit-elle. J’ai fait autre chose, mais la musique m’habitait. » Traductrice à son compte depuis quelques années, la trentenaire au rire espiègle explique profiter de l’isolement, le lot de tous actuellement, pour entraîner son cerveau créatif.

Routine de création

« J’aime utiliser le quotidien dans la création, parfois je me donne des défis journaliers, décrit-elle pour ensuite prendre une pause. Avant, j’attendais l’illumination. » Encore ce rire qui résonne dans le combiné. Donc, Amélie maintient cette sorte de routine de création qu’on lui a apprise à l’École nationale. Écrire, laisser couler les mots, s’exercer à la guitare et au ukulélé, apprendre le banjo (un instrument qui va, selon elle, avec son petit côté country).

Comment s’envole-t-on quand on reçoit son diplôme en pleine pandémie ? La solution n’est effectivement pas simple. Alors que les artistes à la carrière déjà bien installée peuvent peut-être profiter de ce moment pour s’asseoir et créer, Amélie doit malgré tout se faire valoir. Elle utilise les dorénavant classiques Facebook et Instagram, mais elle participe aussi à des spectacles virtuels, tels celui organisé par Les Refrains de la rivière et Le Signet.

« J’ai contacté un gars, qui connait un gars, qui connait une fille que je connais. » Bref, Amélie prépare un EP (pour extended play), soit un album court qui lui permettra de montrer de quel bois elle se chauffe. L’auteure-compositrice-interprète prévoit son lancement pour 2021. En attendant, on peut la découvrir dans les capsules artistiques réalisées par la Ville de Granby ou s’abonner à ses pages pour assister à ses prestations hebdomadaires.

« Y’a pas d’remous, mais c’est pas plate; je suis exactement à la bonne place. »

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