Thomas Hinse crée son deuxième court-métrage
Le jeune Tremblantois Thomas Hinse continue d'entretenir son rêve de création artistique. Il vient de terminer la production d'un court-métrage intitulé Être qu'il veut inscrire à des festivals de films.
Le jeune Tremblantois Thomas Hinse continue d’entretenir son rêve de création artistique. Il vient de terminer la production d’un court-métrage intitulé Être qu’il veut inscrire à des festivals de films.
L’étudiant de 18 ans a tourné cet été, avec une équipe de bénévoles, ce court-métrage de 20 minutes racontant la rencontre avec le fantôme de son enfance d’un homme qui, à la suite du décès de ses parents, revient sur les lieux qui l’ont vu grandir après plusieurs années d’éloignement.
«Je suis très content du produit final. J’ai eu beaucoup de plaisir à faire le film, même j’y ai mis énormément d’efforts et ce n’est pas fini», mentionne le créateur.
Je veux vraiment devenir un cinéaste professionnel
Thomas Hinse
Le tournage en tant que tel, avec le comédien professionnel Fabien Dupuis dans le rôle du fils éloigné adulte et Olivier L’Heureux (un comédien amateur local) qui joue le fils dans son enfance, n’a pris que trois jours. Les scènes ont été tournées au lac Caché à La Macaza.
Par contre, l’écriture et tout le travail de préparation ont été exigeants, explique-t-il. Ce n’est qu’un début, maintenant il se met en quête de soumettre son ouvrage à des festivals de film. «Je sais que ça va me prendre beaucoup de recherche et de préparation», mentionne-t-il.
Le public peut avoir un avant-goût de Être en allant voir la bande-annonce sur YouTube (taper Être bande-annonce septembre), souligne Thomas.
«C’est rien qu’un début»
Thomas Hinse est très présent sur toutes les scènes culturelles locales depuis quelques années déjà, même s’il a tout juste terminé ses études secondaires.
Il a en outre créé deux pièces de théâtre et déjà produit un premier court-métrage pour le Festival du film court en 2014. Deux ans plus tard, il participait à un concours de création littéraire qui lui a permis de rencontrer le comédien Vincent-Christian Girard, qui devait incidemment faire la lecture de son poème.
Les deux ont rapidement constaté une passion commune pour la création cinématographique qui les a amenés à ébaucher un projet de court-métrage.
Le comédien n’a pu poursuivre le projet, mais Thomas, pour sa part, s’est retroussé les manches et a trouvé une nouvelle collaboratrice en Anabel B. Boivin, fraîchement diplômée en cinéma.
Cette dernière a fait appel à plusieurs de ses anciens collègues d’études pour aider bénévolement Thomas à mener son projet à bien. «Je les remercie chaleureusement», insiste le jeune créateur.
Si l’aide technique lui a été allouée gracieusement, Thomas a tout de même déboursé plus de 9000$ de sa poche et avec le soutien financier de ses grands-parents, pour produire son œuvre.
«Mon court-métrage Être, c’est rien qu’un début. Je projette déjà un autre court-métrage l’an prochain. Je veux vraiment devenir un cinéaste professionnel», dit-il.
Étudiant en sciences naturelles au centre collégial de Mont-Tremblant, Thomas privilégie «l’apprentissage sur le tas» en matière cinématographique plutôt que les salles de cours, comme moyen d’apprendre le métier.
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