Les Chevaliers de Colomb redonnent vie aux croix de chemin
Il y a une quinzaine d'années plus une seule croix de chemin, jadis un symbole de la dévotion dans nos campagnes québécoises, tenait debout à Mont-Tremblant. C'était avant que les Chevaliers de Colomb ne se chargent de les remettre sur pied et de leur redonner fière allure.
Il y a une quinzaine d’années plus une seule croix de chemin, jadis un symbole de la dévotion dans nos campagnes québécoises, tenait debout à Mont-Tremblant. C’était avant que les Chevaliers de Colomb ne se chargent de les remettre sur pied et de leur redonner fière allure.
Aujourd’hui, il en subsiste quelque huit à Mont-Tremblant, aucune d’origine, et une sur le mont Saint-Jovite, en fer, que l’on peut apercevoir d’un peu partout au centre-ville.
«L’idée de faire revivre les croix de chemin vient d’un citoyen, décédé maintenant, Rhéal Tassé. Il voulait qu’on restaure la croix au coin du chemin Delisle et de la montée Tassé», se rappelle Jean-Marc Thouin, un Tremblantois membre des Chevaliers de Colomb qui s’est impliqué activement au projet des croix de chemin depuis 15 ans.
Après avoir réparé celle-ci, les Chevaliers de Colomb de Mont-Tremblant ont mis sur pied un projet de restauration des croix de chemin. Outre Jean-Marc Thouin, Ghislain Gauthier et Jean-Yves Paradis, ont été les personnes à l’avant-scène dans ces remises en valeur.
De mémoire, M. Thouin a pu nommer les croix du Château Beauvallon, du 8e rang-montée Kavanagh, du 10 de la route 117, du chemin Paquette, de la montée Tassé-chemin Delisle, du mont Saint-Jovite, du chemin du Curé-Labelle et du 6e rang.
«Les croix de chemin font partie de notre patrimoine québécois, de notre patrimoine religieux», souligne Jean-Marc Thouin.
Entretien régulier
Chaque année, au mois de mai, les Chevaliers de Colomb organisent un chapelet sur le parcours des différentes croix. À peu près à la même période, on procède à des travaux de réparation et d’entretien.
«On ajoute à certains des endroits des statues religieuses qui ont été récupérées dans les églises fermées», souligne M. Thouin.
Les croix suscitent une certaine dévotion, comme l’indiquent les lampions, bouquets de fleurs et autres articles à symbole religieux déposés sur les lieux.
C’était d’ailleurs par ferveur religieuse que les croix de chemin se sont multipliées au Québec jusqu’à ce qu’elles tombent dans l’oubli dans les années 1960.
«Aucune de nos croix de chemin n’est originale. Elles étaient toutes détériorées au point de tomber. Certaines avaient été frappées par des automobiles et personne ne s’était préoccupé de les réparer. En fait, il n’en restait pratiquement rien. On les a reconstruites à partir du souvenir des gens ou de photos», indique M. Thouin
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