Un millier de personnes renouent avec l’histoire
Ce n’est pas tous les jours qu’on peut vivre l’histoire en direct. Environ mille personnes ont cependant eu cette chance du 31 juillet au 2 août à la ferme Du coq à l’âne d’Huberdeau.
Même si un peu de pluie s’est mis de la partie, et que de forts vents le samedi ont emporté quelques chapiteaux, la Fête agricole et médiévale a remporté un succès inespéré. Près du double des visiteurs de l’année dernière est venu vivre le Moyen-âge l’espace d’une fin de semaine.
Au programme, animaux de ferme en liberté, artisans d’époque et surtout combat de guerriers vikings et de chevaliers; de quoi donner un bon aperçu de la vie de nos ancêtres européens, avant leur départ pour l’Amérique.
Seul bémol à ce succès: les spectacles organisés en soirée, nouveauté cette année, n’ont pas attiré les visiteurs autant qu’on pouvait s’y attendre.
«On voit que les gens viennent vraiment pour le médiéval, avance l’une des organisatrices, Linda Gaudreau. La bataille des guerriers a vraiment été la vedette. Les artisans ont aussi fait de bonnes affaires. Par contre, quand le soir tombait, il n’est resté que très peu de spectateurs pour la musique.»
De Montréal à Mont-Laurier
N’empêche que l’achalandage en journée était exceptionnel. Comment expliquer un tel succès, alors que les organisateurs avaient des moyens limités pour la publicité? Il semble qu’Internet, Tourisme Laurentides et les médias sont la réponse à cette question. Chose certaine, Linda Gaudreau est ravie de cette réussite.
«Nous avons eu une clientèle plus variée cette fois. Alors que la première édition était surtout une fête locale, nous avons eu cette année des gens de partout dans les Laurentides, certaines venant d’aussi loin que Mont-Laurier. J’ai aussi croisé sur place des gens de Montréal. Plusieurs sont même venus plus tard cette semaine, car ils pensaient que la fête continuait après le week-end», raconte-t-elle.
L’événement reviendra-t-il?
Le succès étant au rendez-vous, on pourrait s’attendre à un retour de la Fête agricole et médiévale en 2016. Or, rien n’est moins sûr. La ferme Du coq à l’âne n’est pas certaine de continuer l’été prochain, étant donné toute l’énergie à y investir.
«On a envie que ça revienne, mais nous sommes en agriculture: il faut faire les foins et tout. Il nous faudrait un organisateur qui prendrait en main le festival alors que nous, nous fournirions seulement le terrain. On va laisser retomber la poussière un peu et cet hiver, on verra si quelqu’un est prêt à prendre ce rôle», précise Mme Gaudreau.
La Fête pourrait également changer de cadre ou de date.
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