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Quand la police remplace le père Noël

Publié le 20 décembre 2015 par In Médias

Cinq jours avant la célébration de Noël, 72 sourires ont illuminé des visages d’enfant à Mont-Tremblant.

Cinq jours avant la célébration de Noël, 72 sourires ont illuminé des visages d’enfant à Mont-Tremblant.

Une dizaine de policiers municipaux ont veillé à distribuer des cadeaux en ville, allant cogner à 72 portes en une journée. Tous les enfants qui en ont reçu sont issus de milieux défavorisés.

C’est l’agente Christine Dupras, du Service de police de la Ville de Mont-Tremblant, qui a eu l’idée de cette distribution de cadeaux. Dans plusieurs services de police, notamment à Saint-Jérôme et à Saint-Sauveur, c’est la tradition de se substituer ainsi aux lutins du père Noël.

«Je voulais amener ça ici, explique la policière, parce que souvent, les parents sont au chômage à l’automne. L’argent commence à rentrer à Noël, il faut donc limiter les dépenses et malheureusement, c’est souvent dans les cadeaux qu’on coupe. En plus, cette année, il n’y a pas beaucoup de neige, ce qui a retardé le retour au travail de plusieurs Tremblantois.»

Une vague de générosité populaire

Pour s’assurer que le geste soit empreint de respect, l’agente Dupras a appelé personnellement les parents des 72 enfants retenus pour qu’ils acceptent de bénéficier de cette initiative. Ils en profitaient pour donner trois choix de cadeaux, d’une valeur d’environ 30$, que leurs enfants désiraient vraiment.

Ces trois choix ont ensuite été inscrits, avec le nom de l’enfant, sur une boule de Noël. Ces boules ont été installées dans un sapin, qui a été érigé au poste de police. La population pouvait ainsi regarder les différentes boules et choisir un enfant ainsi que son présent. Ces cadeaux ont été remis au poste, une fois emballés. «La population a été extrêmement généreuse», spécifie l’agente Dupras.

D’ailleurs, il a fallu créer une liste d’attente, advenant la disponibilité d’autres boules, car il y a eu le double de bienfaiteurs par rapport au nombre de boules.

Les policiers ont déjà l’intention de refaire le même exercice l’année prochaine. «C’est beaucoup de temps à y consacrer, mais ça vaut vraiment, vraiment la peine!», conclut Christine Dupras.

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