Chronique historique
L’évolution de la mode
Si la mode masculine entre 1900 et 1960 se décline par le changement des collets de chemises, des cravates, du veston d’habit à boutonnage simple ou double, par le port ou non de la veste ou par le passage de la montre à gousset à la montre-bracelet, le vêtement féminin, lui, subit une véritable transformation.
Au début du 20e siècle, l’objectif est de cacher complètement le corps et d’en modifier les formes : jupes rasant le sol, manches longues et encolures hautes en dévoilent peu. Les corsets, les baleines et les innombrables jupons compressent les formes féminines. Le corset, très populaire déjà en 1815, promet une taille excessivement mince et l’apparence d’une silhouette en « S » que les bourgeoises aiment bien afficher, malgré qu’il entrave la respiration, affaiblit les muscles du dos et empêche tout mouvement naturel. En milieu rural, le corset ne se porte que le dimanche : les fermières ne pouvant se permettre d’être gênées dans leurs activités journalières. Le dimanche est donc jour de prédilection pour suivre la mode de la ville.
À mesure qu’on avance dans le siècle, le vêtement procure au corps un aspect plus naturel et surtout plus de confort. La jupe remonte graduellement laissant voir la cheville vers 1910 et dégageant les mollets vers 1930. Les manches raccourcissent et dans l’ensemble, la robe est moins près du corps surtout avec les tailles basses.
Après la Deuxième Guerre mondiale, dans les années 1940, les corsages de robe se réajustent et se décorent de plis, frisons, dentelles ou boutons. Ils se combinent aux jupes larges et souples. Plusieurs pionnières de la mode portent désormais le pantalon et même le short.
Dans les années 1950, la jupe plissée devient bouffante à l’aide de la crinoline. Cette tendance obtient un vif succès. Les tailleurs, jupe droite ont aussi la cote et le port du pantalon se démocratise. C’est d’ailleurs à cette période que les jeunes Américains se rebellent contre le conformisme de la société et adoptent le jeans, un vêtement de travail, comme symbole. Cette révolution vestimentaire influencera le monde entier.
Dans ce demi-siècle, les catalogues des grands magasins deviennent des influenceurs majeurs. Accessibles et populaires dès les années 1920, ils le restent jusque dans les années 1960. On y magasine, mais on puise aussi, des modèles qui y sont illustrés de même ceux présentés dans la presse féminine, l’inspiration pour la confection maison des vêtements. Une façon moins coûteuse de suivre la mode que le prêt-à-porter que bouleversera la décennie 1960.
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Site web : sopabic-patrimoine.org
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