Chronique du centenaire des Chevaliers de Colomb
Par:Marc Charbonneau
Aujourd’hui, nous vous présentons deux types d’activités que vivent les Chevaliers de Colomb et leur famille; les activités religieuses et les fraternelles.

Au plan religieux, les Chevaliers ont l’occasion de mettre en pratique le Patriotisme. Ce principe n’est pas seulement politique pour protéger notre langue française, mais aussi religieux pour défendre et vivre notre foi chrétienne. Lors de nos assemblées, il y a la prière et un message de notre aumônier. Un dimanche par mois, nous nous occupons d’accueillir les paroissiens, de servir la messe, de faire les lectures, de passer la quête et de distribuer la communion. Aux messes de Noël et de Pâques, nous sommes placiers en plus.

Une activité fraternelle : remise de plaques en 1982 pour célébrer les 25 ans d’appartenance à la chevalerie. De gauche à droite, première rangée : le grand Chevalier Georges Sigouin, Donat Léonard, Jos Cyr, l’abbé Yvon Shatskoff; deuxième rangée, Gérard Cyr, Paul Leduc; troisième rangée : Armand Miron et Jacques Aubin. (Photo gracieuseté)
Le Vendredi saint, nous organisons la Marche du Pardon depuis le cimetière jusqu’à l’église. Les participants portent la croix à tour de rôle tout en priant et en chantant. Plusieurs se souviendront du temps où on partait de la croix sur la montagne de la 117, on traversait l’autoroute, avant la construction du carrefour giratoire, et on arrivait par la rue du Moulin, dirigés par Jos Champagne.

La croix de chemin située sur la montagne, route 117 a été déménagée à partir de la « montagne de la croix », derrière les Cours Saint-Jovite, au temps du grand Chevalier Albany Pilon. L’éclairage a été gracieusement offert par J.-M. Léonard électricien. (Photo gracieuseté)
Des messes colombiennes ont été organisées pendant plusieurs années dans toutes les églises de notre secteur pour faire connaître la chevalerie. Un montant allant jusqu’à 5 000 $ par paroisse a été remis grâce à la vente de billets de la loterie colombienne. Sans oublier la corvée à l’église Saint-Rémi dirigée par Paul-André Chartrand. Au mois de mai, c’était l’Heure mariale au domaine de la famille Édouard Émond. On en a dit des chapelets dans les sentiers décorés de façon spectaculaire. Maintenant nous faisons le tour des croix de chemin, situées aux quatre coins de notre territoire. Nous supportons aussi l’organisation du calvaire d’Huberdeau. En novembre, c’est la commémoration de nos défunts où nous invitons un membre par famille à venir chercher un lampion.

La croix de chemin située sur la montée Tassé a été installée à bout de bras avec l’énergie des Chevaliers de Colomb. (Photo Colette Légaré)
Des événements spéciaux comme la venue du reliquaire de sainte Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, la collecte de fonds pour la réparation de l’orgue à tuyaux au coût de 20 000 $ en 1978 au temps du curé Fernand Parent. La campagne de financement pour rénover l’église de Saint-Jovite, incluant le déménagement de l’orgue dans le chœur, a été menée de main de maître en 2004 par le frère chevalier Mario Richer, le curé Marc Richer et leurs aides qui ont récolté 350 000 $.

La Marche du Pardon du Vendredi Saint, au temps où on traversait l’autoroute 117 à pied, à la sortie de la rue de la Montagne. Un arrêt avait lieu sur la rue du Moulin avant de se rendre à l’église pour 3 heures, heure de la mort du Christ. (Photo gracieuseté)
Sur le plan fraternel
La chaîne téléphonique, les visites aux malades, les visites au salon funéraire sont des activités qui permettent d’offrir un support bienveillant. Les anniversaires d’initiation, la fête des Mères et des Pères sont soulignés par la remise d’une plaque, d’une fleur ou d’un bouton particulier. Les Méritas sont des diplômes ou des laminés utilisés pour rendre hommage aux chevaliers ou autres personnes qui se démarquent dans nos sphères d’activités : la célébration des naissances, la pastorale, la guignolée, la jeunesse. La publication de nos bons coups dans les médias a toujours été importante. Dans les années 90 avec Léon Joubert nous avions notre journal interne Le Bouquin. C’est Alain Genest qui a trouvé le nom, en lien avec le fameux « bouc » de nos initiations à l’époque! Vous pouvez voir d’autres photos sur le site web de L’info du Nord Mont-Tremblant.

Marche du Pardon sur la rue de Saint-Jovite. On peut reconnaître au bras droit de la croix le grand chevalier Rémi Bouchard, maintenant décédé. (Photo Marc Charbonneau)

Les Chevaliers de Colomb ont collaboré à la réfection de la statue du curé Labelle qu’on retrouvait dans le rang 5, lieu de sa première messe vers 1870. Cette statue a été installée sur un terrain appartenant aux Chevaliers, maintenant le parc de la Gare (cette photo). Puis elle a été transportée du côté ouest de l’église Saint-Jovite où elle se trouve actuellement. (Photo Colette Légaré)
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