Ultimate frisbee : La folle ascension d’Emma Urness

  • Publié le 27 juin 2023 (Mis à jour le 22 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Gwendoline Natali

Emma Urness a un parcours aussi atypique que prodigieux. Après avoir commencé un peu par hasard l’ultimate frisbee il y a 3 ans, la Tremblantoise fait aujourd’hui partie des meilleures jeunes joueuses du pays. « Je travaillais au camp de jour de Tremblant. Tous les gens qui travaillaient avec moi jouaient au frisbee.J’ai décidé de m’inscrire dans la ligue. J’ai toujours fait beaucoup d’activités. Plus jeune, je faisais du cross-country et du ski avec mes parents. Ça m’a permis d’avoir des facilités. Mais je ne m’attendais pas à atteindre ce niveau. »

L’ultimate a été une véritable révélation pour Emma qui trouve que ce sport lui correspond parfaitement. « Les coachs ont vu que j’avais du potentiel à la course et en endurance. L’ultimate met en valeur mes forces en tant qu’athlète. C’est pour ça que j’ai pu m’améliorer aussi rapidement. Mon côté compétitif est aussi ressorti dans ce sport. Je suis quelqu’un de motivé, je donne le meilleur de moi-même. »
La jeune fille, qui évolue avec l’équipe Iris à Montréal, se donne en effet pleinement. Deux entraînements par semaine plus un à la gym et les tournois en fin de semaine : le quotidien de l’étudiante tourne désormais autour de l’ultimate. « Plus qu’un passe-temps, c’est devenu une passion. Je n’en ai pas encore fait assez pour tout comprendre. J’aime vraiment, car j’apprends tous les jours quelque chose de nouveau. Je trouve ça intéressant comme jeu. J’aime bien aussi le côté équipe, car j’avais l’habitude de faire plutôt des sports individuels. »

Des compétitions à travers le monde

Et l’implication d’Emma paye. Après avoir participé aux championnats du monde U20 l’année dernière, la jeune joueuse de 18 ans va représenter le Canada aux Mondiaux U24 dans quelques jours. « Je suis allée aux sélections à Ottawa sans pression. Je ne m’attendais pas à grand-chose. C’était surtout pour l’expérience. Je voulais voir le niveau et me challenger. J’ai essayé de faire mon possible, de jouer ma game, sans penser au résultat final. Le niveau était très compétitif, ça m’a vraiment poussée à l’être encore plus. Ç’a été une grosse surprise d’être sélectionnée. »

Elle, qui avait remporté le bronze l’an passé, vise désormais la première place. « On en a parlé toute l’équipe et l’objectif, c’est l’or cette année. On est confiante. Il faudra se méfier notamment des États-Unis, du Japon et de la Colombie », confie Emma avant de s’envoler pour l’Angleterre. Un nouveau pays qu’elle va découvrir grâce à l’ultimate. « C’est un gros atout. On a des tournois à Boston, à Vancouver. On a même été à Orlando. Les Mondiaux étaient en Pologne l’année dernière. C’est vraiment le fun de pouvoir jouer un sport mais aussi de pouvoir découvrir plein de choses dans le monde. C’est aussi un apprentissage sur soi. On rencontre des gens, on vit des expériences.»
Celle qui n’en est qu’au début de sa jeune carrière compte bien encore profiter plusieurs années. « L’ultimate m’aide beaucoup à penser à autre chose, ça me change les idées. Je m’amuse avec mes amies mais je m’améliore aussi sur d’autres aspects de ma vie. Je ne vois pas la fin bientôt, je veux encore profiter et performer. »

 

À noter que le Tremblantois, William Saint-Pierre, sera lui aussi de la partie en Angleterre pour les championnats du monde. Le joueur qui évolue dans l’équipe professionnelle du Royal de Montréal, a été sélectionné dans la catégorie des U24 Open.

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