L’installation d’une climatisation murale est une solution de plus en plus populaire pour améliorer le confort thermique d’une habitation. Toutefois, pour qu’elle soit efficace et économique, il est essentiel de choisir une puissance adaptée à la pièce à climatiser. Une puissance trop faible entraînera un appareil qui fonctionne sans arrêt, incapable d’atteindre la température souhaitée. À l’inverse, une puissance trop élevée occasionnera une surconsommation d’énergie et des cycles trop courts, nuisibles à la durabilité du système. Calculer correctement la puissance de sa climatisation murale permet donc d’assurer un équilibre entre performance, confort et économies.
La base du calcul repose sur la superficie et le volume. Pour une estimation simple, on retient souvent la règle de 100 à 130 watts par mètre carré en fonction de l’isolation. Ainsi, une pièce de 20 m² nécessitera donc entre 2 000 et 2 600 W, soit environ 7 000 à 9 000 BTU. Le volume doit aussi être considéré si les plafonds sont hauts. Dans ce cas, on calcule la surface multipliée par la hauteur sous plafond, ce qui donne un besoin énergétique plus précis.
Toutes les pièces n’ont pas les mêmes besoins. Une chambre située au nord avec une bonne isolation consommera beaucoup moins d’énergie qu’un salon exposé plein sud avec de grandes baies vitrées.
Avec une bonne isolation et peu d’ouvertures, on peut retenir 100 W/m², pour une isolation moyenne avec des fenêtres standard, environ 120 W/m² et avec une mauvaise isolation ou une forte exposition au soleil, jusqu’à 130-150 W/m².
La chaleur produite par les personnes et les appareils électriques joue aussi un rôle. Chaque occupant génère en moyenne 100 watts de chaleur, et certains équipements (ordinateur, télévision, électroménager) dégagent également de la chaleur. Dans une pièce où plusieurs personnes se trouvent régulièrement, comme un salon ou un bureau, il faut ajouter ces apports internes au calcul.
Par exemple :
Si la climatisation murale est destinée à fonctionner seulement en été pour un confort ponctuel, un dimensionnement légèrement inférieur peut suffire. En revanche, si elle est prévue comme climatisation réversible pour chauffer en hiver, il est préférable de choisir une puissance un peu plus élevée afin d’assurer un rendement satisfaisant même en période froide.
Déterminer la puissance de votre climatisation murale n’est pas une science exacte, mais un calcul basé sur plusieurs facteurs tels que la surface, le volume, l’isolation, l’exposition, le nombre d’occupants et les équipements électriques. Une estimation simple peut se faire avec la règle des watts par m², mais pour un confort optimal et des économies d’énergie, il est conseillé de faire valider son choix par un installateur certifié. En effet, celui-ci prendra en compte les spécificités de votre résidence et proposera un appareil dont la puissance est précisément ajustée. Une climatisation bien dimensionnée, ni trop faible ni trop puissante, vous garantira une température agréable toute l’année, une facture d’électricité maîtrisée et une durée de vie prolongée de l’appareil.