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Myriophylle à épis au lac Ouimet: aux grands maux, les grands moyens

  • Publié le 15 sept. 2025 (Mis à jour le 15 sept. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Photo Jean-Marie Savard
Photo Jean-Marie Savard

La première étape de travaux du projet de lutte au myriophylle à épis a commencé tout récemment au lac Ouimet.

Les demandes de permis pour effectuer les travaux avaient étaient faites auprès des différents ministères dès 2023, ce n’est qu’à la fin de l’été 2025 que toutes les autorisations ont été reçues, et qu’on pouvait démarrer les procédures.

Les manœuvres ont mobilisé cinq plongeurs du RAPPEL (Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des bassins versants), auxquels se sont joints des bénévoles de l’APEL Ouimet (Association protection environnement lac Ouimet) et un groupe d’experts-conseils en limnologie, cette science qui a pour objet l’étude des eaux intérieures et qui touche l’ensemble des écosystèmes d’eau douce, incluant les lacs, les rivières et le fleuve Saint-Laurent. Les travaux consistaient en la mise en place de toiles de jute. Dans les jours qui ont suivis, on a ensuite procédé à l’arrachage des plantes par des professionnels.

Toiles de jute et arrachage

Le bâchage par toiles de jute biodégradable consiste à l’installation des dites toiles au fond de l’eau afin de recouvrir les herbiers et ainsi étouffer les plantes. Ces toiles sont lestées avec des sacs remplis de gravier, puis sont laissées sur place jusqu’à ce qu’elles se décomposent naturellement, le processus prend généralement de trois à quatre ans. Les sacs de lestage, quant à eux, doivent être retirés l’année suivant l’installation des toiles.

Depuis 2018, le RAPPEL a installé 405 000 m2 de toile de juste, et ce dans 14 lacs répartis dans 4 régions administratives. L’organisme totalise 7250 heures de plongée consacrée à l’arrachage manuel dans 23 lacs.

Pour le lac Ouimet, on parle d’un projet à long terme avec un suivi terrain qui s’échelonnera pour les trois prochaines années. Pour le responsable du projet et coprésident de l’APEL Ouimet, Jonathan Dorval, les chances de contrôler la prolifération du myriophylle sont plutôt bonnes « On parle bien de le contrôler et non de l’enrayer, le myriophylle c’est un zombie. » Il conclut en mentionnant que le fait d’avoir réagi diligemment dès le constat de la présence de la plante aquatique envahissante dans leur plan d’eau joue en leur faveur.

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