Une athlète de Mont-Tremblant surprend aux Jeux du Québec

  • Publié le 7 août 2023 (Mis à jour le 22 mai 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Martin Dumont

Sierra Jolicoeur fait du vélo de montagne depuis qu’elle a 10 ans. Déménagée avec sa famille près du lac Mercier il y a 3 ans, elle profite de son environnement naturel pour exprimer sa passion le plus souvent possible. « Je peux partir de chez moi et me rendre sur les sentiers. Je fais du vélo pas mal tous les jours. C’est relaxant, tu es dans le bois. Tu vas vite, tu fais des jumps, … je ne sais pas comment l’expliquer, j’adore ça! », exprime l’athlète qui se garde la forme avec le ski de fond l’hiver.

Une rapide progression

À 15 ans, Sierra Jolicoeur fait de la compétition depuis seulement 2 ans, si sa progression est rapide, ses performances en vue des Jeux de Rimouski étaient difficiles à prédire compte tenu du fait que la majorité de ses compétitrices ont débuté vers l’âge de 10 ans. « On la connaissait très peu, mais on a été agréablement surpris par ses performances », mentionnait la chef de la délégation des Laurentides, Alexandra Gagnon-Tillard.

Après quelques courses à Tremblant, elle décide de participer à sa première compétition de la Coupe Québec lors d’une épreuve qui se tenait à Baie-Saint-Paul en 2021. « Ça n’a pas super bien été, c’était quand même ma première course. Mais j’ai vraiment adoré ça. L’année suivante, j’ai participé à toutes les courses de la Coupe Québec et j’ai commencé à progresser surtout depuis que j’ai changé de vélo ». C’est lors d’une compétition à Morin-Heights où elle termine première que Sierra s’est taillé une place dans la délégation des Laurentides en vue des derniers Jeux du Québec.

Sierra Jolicoeur est montée 2 fois sur le podium à ses premiers Jeux du Québec. ( Photo- Jean-Philippe Courcelles et Roger Lauzon)

Endurance et agilité

Pour performer dans les épreuves de cross-country comme celles auxquelles Sierra Jolicoeur performe, les athlètes doivent développer de la puissance pour effectuer rapidement les montées, mais aussi affiner leurs habiletés pour ne pas avoir à trop ralentir dans les descentes et les passages plus techniques « En descente, en montée, en cardio, en puissance ou en technique, c’est un bon mixte de pas mal tous ces trucs qu’il faut pour bien performer », soutient la vététiste.

Confortable dans les montées et les passages techniques, Sierra croit avoir bien performé aux Jeux en raison de sa préparation. « Mes médailles, c’était quand même surprenant. Le niveau était vraiment fort, les filles sont vraiment fortes au Québec. Dans les compétitions, j’ai appris plein de trucs des autres filles. J’observe beaucoup, je prends les meilleurs trucs pour les utiliser », partage-t-elle.

Sierra a remporté sa première médaille de bronze à l’épreuve de cross-country olympique, puis sa seconde dans l’épreuve de relais où elle faisait équipe avec Éliane Blais du club de vélo de montagne des Pays-de-Haut.

« J’ai vraiment aimé ça. Avec Éliane, on formait vraiment une bonne équipe !», souligne la jeune fille avec enthousiasme.

Un bel esprit d’équipe

Seule représentante de son club de vélo de Mont-Tremblant, Sierra a fait sa place parmi les membres de l’équipe de vélo de montagne de la délégation des Laurentides. « Je ne les connaissais pas tant que ça, mais j’ai appris à les connaître pendant les jeux. C’était vraiment une belle équipe, tout le monde s’encourageait. C’était une belle expérience ».

Et si on demande à la jeune athlète où elle se voyait dans 5 ans, la suite, l’athlète compte bien l’écrire un coup de pédale à la fois.

« J’aime tellement ça que j’aimerais me rendre le plus loin possible dans mon sport. Je vais me rendre au niveau le plus haut pour faire ça le plus longtemps possible. C’est mon sport, c’est ma passion, c’est tout…moi ! ».

 

2.

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