Rivière-Rouge met en marche son nouveau puits

  • Publié le 17 mars 2025 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes

Après des années de délais pour des raisons matérielles et autres, Rivière-Rouge ouvrira d’ici deux semaines les valves de son nouveau puits pour les résidences du secteur L’Annonciation.
Michel Robidoux est le directeur des Travaux publics à la ville et le mieux placé pour partager les détails de cette nouvelle, tout en parlant de l’usine d’eau potable en venir. Le nouveau puits est situé dans le parc Liguori-Gervais, là où se trouvait jadis le 2e terrain de balle.
Mais pourquoi avoir attendu si longtemps avant d’ouvrir la valve? Déjà, il y a plus quatre ans, L’info s’était penché sur le sujet.
« Oui ça nous a pris trois-quatre ans. Ça prend aussi des permis spéciaux, répondre aux demandes du gouvernement… le dernier délai que nous avons respecté était au niveau des pièces qui n’étaient pas disponibles, d’autres matériaux, qui nous ont coûtés quatre mois de plus », explique Michel Robidoux.

Les coûts de l’usine

La conversation bifurque quelques minutes sur la future usine d’eau potable et la vieille, la #1. Celle-ci se trouve dans le petit immeuble près de la piscine au parc Liguori-Gervais et devra être remplacée par une nouvelle qui sera bâtie vers 2026-2027 à l’intersection du chemin La Macaza et le chemin Francisco, éloigné d’une zone inondable. « Nous avons finalisé les plans et devis pour les services professionnels afin d’aller en appel d’offres », ajoute le directeur.

Avec les soubresauts d’humeurs tarifaires du président étatsunien Donald Trump, le coût de construction pourrait être touché. Le maire Denis Lacasse a confié à L’info à ce sujet, que la ville fera tout pour acheter québécois, sinon canadien, mais il encore tôt pour se prononcer en détail.
@R:Au départ, la construction de l’usine était évaluée à près de 12 M$, indique Michel Robidoux. Le 5 mars, le conseil municipal a adopté une résolution afin de retenir les services d’une firme qui aura pour mandat de réévaluer le tout.

« Oui, la vieille usine a des tuyaux de fonte de 60 ans et qui ont des débris au fond, mais, maintenant, c’est du PVC. »
– Michel Robidoux

Car cette usine moderne, il faudra la payer. Si l’on se fie à ce que dit le directeur des Travaux publics, la facture sera moins salée.
« Vu que l’on a installé des compteurs d’eau dans les ICI [institutions, commerce et industries] dans les secteurs de Sainte-Véronique et L’Annonciation ainsi que dans 80 nouvelles demeures, sans oublier la soixantaine dans les deux secteurs par respect du Plan de stratégie de l’eau potable […], tout cela nous aide beaucoup financièrement. Nous avons recueilli environ 20 %, avec taxation, de la somme pour la construction, puis s’ajoute le 95 %, environ, d’aide financière », explique M. Robidoux.

Réhabiliter le vieux puits

Bref, un nouveau puits performant, notamment par une pompe qui propulsera plus de mètres cubes d’eau vers les robinets des résidences.
« Ça va ménager notre puits #1 que nous allons démanteler avec la construction de la nouvelle usine. Il faudra quand même le réhabiliter, car il est bon. Oui, la vieille usine a des tuyaux de fonte de 60 ans et qui ont des débris au fond, mais, maintenant, c’est du PVC », de conclure le directeur Michel Robidoux.
Notons que, malgré l’activation du nouveau puits, il se peut que l’eau prenne une couleur comme on connaît parfois, car c’est une problématique qui sera contournée quand la nouvelle usine sera en fonction.
Une simple question de temps avant que l’eau limpide mette le sourire au visage.

 

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