Quinze organismes communautaires familles implantés dans les Laurentides

Publié le 27 juin 2024 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Médialo

Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn

À l’occasion de la Journée mondiale des parents qui s’est déroulée ce samedi 1er juin, la Fédération québécoise des organismes communautaires Famille (FQOCF) a lancé sa campagne intitulée Nous sommes là. Partout pour vous. Une action qui vise à rappeler aux parents qu’ils peuvent se faire aider en tout temps.

Par Hugo Saez|redactionlaurentides@medialo.ca

Alors que près de 70% des parents n’utilisent pas ce type de soutien à la parentalité et que 15% d’entre eux n’en connaissent même pas l’existence, il s’avère que les OCF agissent en fonction des besoins au sein de leur communauté. « Les OCF jouent un rôle crucial. C’est un moment lors duquel on accompagne les parents dans leurs compétences parentales. Ce sont eux qui vivent la pression première au sein de leur famille, ils se doivent de prendre le temps de souffler et de se donner une belle tape dans le dos », rapporte Alex Gauthier, directeur Général de la FQOCF.

« Le besoin que l’on perçoit le plus, c’est d’avoir accès à des moments et à des lieux où l’on peut se rencontrer sans avoir un contexte de consommation. Dans notre société où tout va très vite, on se rend compte qu’il peut très vite y avoir une perte des liens sociaux », constate Catherine Drouin, directrice générale de la Maison de la Famille du Nord de Mont-Tremblant.

Créer des liens

Définis par Alex Gauthier comme « un dernier filet pour les familles avant qu’elles n’aggravent leur situation », les OCF agissent concrètement au quotidien.

« Un papa a cogné à la porte parce qu’il avait un problème au niveau du permis de travail. On n’est pas des spécialistes en immigration, mais notre nouvelle intervenante l’a écouté et l’information est remontée à la députée. Il s’est avéré qu’il s’agissait d’une erreur administrative, qui a été rectifiée, et ce, pour plusieurs personnes. C’est la preuve que ce n’est pas l’expertise qui fait que l’on avance, c’est le fait de prendre le temps », relate Catherine Drouin.